Dans la lettre copiée aux Nations Unies et à l’UNESCO, les dirigeants de la FIJ ont dit : « Après avoir répondu à la presse durant quelques minutes, les dirigeants mondiaux de la FIJ et quelques journalistes palestiniens ont défilé pacifiquement sur plusieurs centaines de mètres dans la rue, vers le checkpoint Qalandia.

À environ cent mètres de ce point important d’entrée de Jérusalem, l’armée israélienne, sans aucune sommation et sans aucune discussion, a lancé une dizaine de tirs de grenades lacrymogènes vers le cortège, blessant au passage à l’épaule l’un des membres du comité exécutif de la FIJ et menant plusieurs autres jusqu’à l’étouffement.

 

Sans esprit belliqueux et toujours en Territoire palestinien, la délégation de la FIJ a rebroussé chemin, tentant d’échapper aux gaz israéliens. »

La FIJ exige urgemment du Premier ministre israélien des réponses après ces agressions physiques, à ces atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de mouvement. Aucun état démocratique digne de ce nom ne peut agir ainsi.

Fondée en 1926, la Fédération internationale des journalistes condamne fermement le gouvernement israélien après ces attaques militaires et exige des explications. La FIJ exhorte enfin le Premier ministre à reconnaître la qualité de journalistes aux membres de la Fédération, détenteurs de la carte de presse internationale, la seule accréditation internationale reconnue dans 145 pays du monde. Sauf en Israël.

 

https://www.acrimed.org/La-FIJ-exige-une-explication-aux-violences