Les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) des communes doivent être conforme au SCOT, il ne s’agit donc pas de choix sans conséquence pour les habitants notamment pour l’urbanisme local et les opérations de construction ultérieure d’habitat et de commerce, ou pour la mise en place des réseaux de transports en commun notamment. Cela concerne donc des aspects concrets qui touchent directement les ménages.

La structure permanente chargée de décider des choix d’aménagement s’appelle « Syndicat mixte du Schéma de Cohérence Territoriale de la métropole de Nantes – Saint-Nazaire». Elle est présidée par Jean Marc Ayrault. Les 107 représentants sont élus au 3ème degré, c’est à dire que les conseils municipaux des villes concernées élisent les conseillers communautaires qui désignent eux-mêmes leurs représentants à cette assemblée bien éloignée des citoyens.

On est aussi en droit de se poser la question du poids réel des autres collectivités éparses du nord ou du sud de ce département qui auront des SCOT réduits voir inexistants face à la puissante métropole.
Pour y répondre, le nouveau Président du Conseil Général de Loire Atlantique n’avait-il pas indiqué, quelques temps après son élection à la présidence, son souhait de voir le SCOT de la métropole étendu à tout le département de Loire Atlantique ?
Aujourd’hui cette proposition semble être passée à la trappe.

Cependant, cette démarche symbolique forte, permettant le regroupement des territoires urbains et ruraux, aurait permis d’imaginer un équilibre de développement et une plus juste répartition des équipements publics dans notre département.
Aujourd’hui, la concentration urbaine et économique est présentée comme une espérance permettant d’apporter le bien-être aux populations. Et pourtant nous savons combien le chômage et la précarité renforcent les inégalités et l’exclusion dans certains quartiers. la ségrégation sociale et spatiale est plus que jamais présente à l’intérieur des villes et la mixité sociale reste largement insuffisante.

Mais le phénomène de désertification s’accentue de plus en plus dans des espaces ruraux dépourvus d’activité économique. Certes ce mouvement est freiné dans le péri-urbain par l’arrivée de certaines populations contraintes d’aller chercher un logement dans des zones ou le logement est moins cher que dans l’agglomération, c’est à dire de plus en plus loin.
Que deviendront les habitants des zones rurales si l’inégalité entre les territoires s’accentue, si les 80% de population habitant aujourd’hui 26% du territoire sont parmi les seuls, à pouvoir se déplacer, à disposer d’une poste, d’une école, d’une perception ou d’une gare ? Qui fera vivre les espaces ruraux ? Qui produira les denrées agricoles, qui entretiendra le pays et nos villages ?
Avons nous tous le souhait de vivre dans des métropoles gigantesques en laissant les petites villes se vider de leur population faute de travail, d’équipements publics et de commerces ?

Posons nous ces questions dès aujourd’hui et prenons en charge notre quotidien par un projet humain et solidaire de nos villes, de nos campagnes et par une mobilisation citoyenne !

(1) Président de L’UFAL 44 (Union des Familles Laïques 44)

ATTAC France
Groupe Territoires et Mondialisation
Conseil de Développement de Nantes Métropole (INDECOSA-CGT 44)
Contact : 06.62.85.73.38
ufal44@free.fr
JacquesLombard2000@yahoo.fr
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