Le tribunal a condamné la camarade Pola Roupa [1] à la prison à vie plus 25 ans, adoptant les positions du procureur Drako dans son réquisitoire. La condamnation à perpétuité, à laquelle le camarade Nikos Maziotis fut aussi condamné en 2016 pour la même attaque [2], n’est pas seulement une vengeance enragée contre ces deux rebelles cohérent·e·s et impénitent·e·s qui n’ont pas été emmené·e·s en prison mais qui sont entré·e·s en clandestinité dans le but de continuer les actions de l’organisation. Cela prouve, d’après le réquisitoire du procureur Drako, la dangerosité des actions de Lutte Révolutionnaire en tant que moyen de saper l’économie et l’État.

Rappelons-nous que dans son réquisitoire le procureur Drako avait déclaré que l’attaque sur la Banque de Grèce aurait pu causer l’effondrement du bâtiment, et que si le bâtiment s’était effondré, le système financier et l’économie du pays se seraient effondrés.

La condamnation à vie de Roupa, et de Maziotis, confirme depuis le point de vue de l’ennemi, qui est l’État, la pertinence de la stratégie de Lutte Révolutionnaire, qui considère que les grands coups sur les structures clés d’un système en crise déjà affaibli, pourraient causer son effondrement.

Solidarité avec Lutte Révolutionnaire

[1] Pola Roupa a revendiqué faire partie du groupe armé anarchiste Lutte Révolutionnaire. En 2016 elle a tenté de faire évader plusieurs prisonniers anarchistes de la prison de Korydallos en hélicoptère, action qui a malheureusement échoué (https://nantes.indymedia.org/articles/33688).

[2] Explosion d’une voiture piégée devant un bureau de la Banque de Grèce à Athènes le 10 avril 2014 https://fr-contrainfo.espiv.net/2014/04/26/grece-lutte-revolutionnaire-revendique-lexplosion-dans-le-centre-dathenes/