Dans la vie réelle, ces racistes ne représentent personne. Seule une quinzaine de retraités et quelques cadres du parti de Marine Le Pen étaient présents devant le commissariat de Nantes pour soutenir le tueur. Cette extrême faiblesse numérique est une illustration du « soutien à la police » dans le réel.

En face, 80 antiracistes refusaient de laisser la rue aux soutiens du tireur. Les fachos étaient protégés par un important dispositif de maintien de l’ordre. Mais leur discours était totalement recouvert par les chant. Y compris leur marseillaise bourrée de fausses notes et les meuglements du type : « la police avec nous ». Pour finir, un manifestant était interpellé sans raison apparente, et la police exfiltrait les militants d’extrême droite, après qu’un drapeau brandi par un raciste ait été dérobé.

Bref, l’extrême droite de tout le grand Ouest n’a réussi à mobiliser qu’une petite quinzaine de retraités pour soutenir les violences policières. Si les idées sécuritaires et racistes ont largement colonisé les médias et les discours des politiciens, elles sont inexistantes dans la rue.