L’ironie de cette date, est que ce procès de la lutte contre la machine à expulser se tiendra 10 ans jour pour jour après la révolte au cours de laquelle des sans-papiers avaient incendié le plus grand centre de rétention du pays, celui de Vincennes (22 juin 2008).

Et comme le hasard fait parfois bien les choses, les visites inamicales dans les boutiques d’Air France, de la SNCF et de Bouygues que l’Etat entend faire payer huit ans plus tard à quelques-un.e.s, s’étaient d’ailleurs justement déroulées le 17 mars 2010, quelques heures après la condamnation de dix sans-papiers à des années de prison ferme pour cette révolte incendiaire.

Rendez-vous donc le 22 juin 2018 à 13h30 pour ce procès…

…Aujourd’hui comme hier, feu à toutes prisons, continuons de saboter la machine à enfermer et à expulser !