Le rendez-vous fixé à 16h30 a vu converger environ 300 personnes, qui sont parties en défilé un petit quart d’heure après. Entouré de la CDI et de CRS, le cortège s’élance dans les rues de Nantes, et effectue le petit tour désormais habituel autour du centre ville. Aucune violence physique ne sera constatée pendant le défilé : Macron laisserait-il enfin la jeunesse s’exprimer ?

Oui, mais pendant une petite heure seulement, avant que la manifestation ne soit repoussée puis nassée devant la préfecture. Les 500 personnes alors présentes finissent donc la manifestation sur les bords de l’Erdre, dans un bar, assis autour de la végétation ou devant les policiers. La nasse sera de courte durée, et le cordon laissa peu à peu passer les manifestants, par groupes.

Fait notable, un CRS s’est retrouvé entouré de manifestants lors de la mise en place de la nasse, car il a répondu par une intimidation physique à des provocations verbales. N’ayant pas suivi l’ordre de ses collègues, il sort une grenade de désencerclement et menace de la dégoupiller. Il rejoindra ses rangs tranquillement mais sûrement, sous les moqueries et les sifflets des manifestants.
La grenade restera dans sa main, et une simple bousculade est à déplorer, bien peu par rapport à ce à quoi la police nous avait « habitué ».

Pour une première manifestation lycéenne de notre part c’est très encourageant, et nous voudrions remercier chaleureusement tous les participants.

À très bientôt dans la rue !