En France des actions de soutien a Indymedia se développent. Voici une petite compilation de celle ayannt eu lieu à Lille et Grenoble. Et pour bientot à dijon. Et à Nantes on s’y met quand ?
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Source indymedia grenoble
Le 7 octobre 2004, le FBI saisissait des disques durs d’Indymedia hébergés en Angleterre par Rackspace. Une procédure ultra-rapide, « indiscutable », probablement à base de lois anti-terroristes bien pratiques, n’est-ce pas ? Comment répondre à cela ?

Derrière cette saisie pour le moins autoritaire se cache l’Etat Italien, qui pour en finir avec la mystérieuse « Fédération Anarchiste Informelle » (FAI) cherche à connaître les logs Indymedia des communiqués de la FAI.

L’Etat Italien, comme tous les Etats, concentre un pouvoir incroyablement conséquent, qui se renforce au fil des années grâce à l’aide de diverses structures capitalistes. Parmi celles-ci, les banques, bien sûr. Parmi ces banques, la plus ancienne au monde : la Banca Monte dei Paschi di Siena.

Cette concentration de pouvoir et sa façon de s’imposer ne peuvent nous mener qu’à une farouche lutte de classes. Dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 octobre 2004, nous avons a canardé la banque franco-italienne Monte-Paschi, sise 15 boulevard Gambetta à Grenoble, d’une demi-douzaine de bombes… de peinture.

Mais si le pouvoir continue de nous faire comprendre que la démocratie dans laquelle nous vivons n’est qu’un leurre, nous serons dans l’obligation de rendre notre révolte plus palpable encore.

Et chaque jour qui passe nous fait comprendre que nous sommes dans une impasse.

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Source Indymedia Lille

samedi 23 octobre : remise de lettres ouvertes aux consuls

Ce samedi 23 octobre, le collectif Indymedia de Lille ira remettre aux consuls suisse, italien et états-uniens une lettre ouverte à chacun afin de leur exposer notre point de vus sur l’opération policière internationale ayant aboutis à la saisie de serveurs indymédia. Le collectif Indymedia de Lille donne rendez-vous à toutes celles et tous ceux voulant l’accompagner dans cette démarche à 13h30 porte de paris.

Pour voir les lettres ouvertes, c’est par ici.
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Source samizdat.net
Contre la censure, pour des médias alternatifs

Print & Passion appellent à un rassemblement de soutien à indymedia.org, le jeudi 4 novembre 2004 à 13h30, devant le consulat d’Italie de dijon, 64 rue vannerie.

Indymedia est un réseau mondial de sites ouebs d’information alternative et indépendante, explorant l’actualité locale et internationale généralement malmenée par les intérêts de pouvoir et les enjeux marchands. Par la pratique de l’« open-publishing » (publication ouverte), Indymedia donne la possibilité à tout-e un-e chacun-e de communiquer sur les évènements le/la concernant, et constitue une riche expérience de média décentralisé (les quelques 140 sites du réseau étant autonomes les uns des autres), indépendant (Indymedia est entièrement basé sur le bénévolat), collaboratif (le réseau existe grâce à la coopération et la solidarité de centaines de personnes via Internet) et direct (l’information à sa source).

Le 7 août, quelques 20 sites Indymedia se voyaient soudain débranchés de l’Internet, les disques durs des serveurs les hébergeant étant mystérieusement kidnappés par des autorités, lesquelles n’ont toujours pas daigné se présenter et avouer le mobile de leur action. Immédiatement mobilisée, la communauté Indymedia internationale a pu, à force d’investigations, de recoupements et de coopération, apprendre que ses données avaient été saisies en Angleterre par le FBI, à la requête des polices suisse et italienne, dans le cadre de procédures lancées contre Indymedia (cherchez l’erreur).

Quelque soit la raison invoquée, cette manoeuvre majeure de répression contre des sites d’information indépendante et militante est proprement intolérable. Elle a eu pour conséquence la mise sous silence immédiate de 21 centres Indymedia, de la Belgique à l’Uruguay, en passant par la France, l’Espagne, la République Tchèque et les États-Unis. Également mis hors-service : radio.indymedia.org, censé retransmettre en direct diverses interventions lors du Forum Social Européen se tenant à Londres quelques jours plus tard.

Les polices internationales n’en sont cependant pas à leur coup d’essai dans la répression de l’information alternative. Alors que le FBI a fait pression à plusieurs reprises pour obtenir des logs d’Indymedia, les polices italienne et suisse s’étaient déjà distinguées lors des sommets du G8 de juillet 2001 à Gênes et de Juin 2003 à Évian, pour avoir notamment perquisitionné les centres Indymedia couvrant les manifestations. À Gênes, les flics et carabiniers avaient opéré un véritable carnage, détruisant le matériel informatique, envoyant à l’hôpital plus de 50 personnes et en arrêtant 93 au passage, tandis qu’à Genève, les flics (masqués & « déguisés » en manifestant-e-s) s’étaient contentés d’enfoncer la porte et de matraquer les gens alentours. Dans les deux cas, les perquisitions étaient illégales, soit dit en passant…

La saisie des serveurs Indymedia n’est malheureusement pas un acte isolé. En Italie, le site http://inventati.org/ est actuellement victime de la censure, pour sa dénonciation d’entreprises italiennes collaborant à la guerre contre l’Irak. Ce contexte semble donner des ailes à ceux qui souhaitent museler l’information contestataire, puisque dans la foulée du raid contre les serveurs Indymedia, c’est au tour de la police hollandaise de tenter d’extorquer des informations à http://indymedia.nl/. Plus proche de nous, la Loi sur l’Économie Numérique (LEN), récemment adoptée par le gouvernement, légalise la censure de l’Internet francophone, et condamne, à terme, la libre-expression sur le réseau.

Contre ces coups de force, pressions et menaces, il s’agit de se mobiliser, si nous souhaitons que l’Internet demeure un espace de liberté et de communication, au sein duquel peuvent se développer des alternatives aux médias institutionnels et commerciaux. Mais au delà de cette seule revendication, il en va de l’Internet comme espace d’échange transversal, fruit de la pluralité et de la coopération. Des actions de solidarité ont d’ores et déjà eu lieu à Amsterdam et aux États-Unis, avec dépôt de disques durs devant des représentations suisses et italiennes.

Parce que le peuple des réseaux est partout, nous appelons tou-te-s celles et ceux que cela concerne à un rassemblement « contre la censure, pour des médias alternatifs », pour montrer à l’État italien notre dégoût de ses pratiques de répression, pour afficher une solidarité avec Indymedia et informer plus largement au sujet de cette actualité.

Rendez-vous :

Jeudi 4 novembre à 13h30, devant le consulat d’Italie, 64 rue Vannerie, à Dijon (au croisement de la rue Jeannin, tout près du centre).

Pour plus d’informations :

– Soutien à Indymedia (pétition en ligne) :
http://solidarity.indymedia.org.uk/

– Au sujet de la saisie des disques durs :
http://indymedia.org/fbi/

– Les centre Indymedia francophones :
http://france.indymedia.org/

– Répression contre Indymedia à Gênes, juillet 2001 :
http://www.nadir.org/nadir/initiativ/agp…

– Répression contre Indymedia à Genève, juin 2003 :
http://www.nadir.org/nadir/initiativ/agp…
– Action contre la LEN à Dijon :
http://print.squat.net/move.html

– Le collectif PRINT à Dijon :
http://print.squat.net/

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