Journalistes, à quelques exceptions près, vous n’êtes que des facilitateur.trice.s d’acceptation de la violence des États . Vous êtes donc dans les premier.e.s responsables des conséquences mortelles qui se profilent pour l’humanité et pour une bonne partie des formes de vie qui nous environnent !

Vous passez votre vie à vous terrer derrière votre hiérarchie bien pratique pour ne pas chercher trop loin les infos qui dérangeraient cet ordre bien établi (ordre de marche vers la mort). Votre carrière rêvée est une belle route sans chicanes ni tranchées. Quand vous ne faites pas dans la comm d’entreprise, vous bossez pour la pluspart d’entre vous dans des canard boiteux et gerbant comme ouest torche, le figaro, libé ou le monde et tous ces autres tas de merde, régionnaux ou non… Le fric et cette carrière rêvée est votre seul but dans la vie. Finalement, vous auriez aussi bien pu faire flic ou courtier.ère ou homme/femme d’affaires (c’est un peu ce que vous faites d’ailleurs en les couvrant, bande de minables!). Si vous avez eu la faiblesse de vous reproduire, tel les flics, n’oubliez pas de bien lobotiser vos mômes afin qu’ils vous gardent un minimum de respect…

La façon que vous avez de retranscrire ce qui se passe sur la Zad n’est qu’une caricature de la retranscription de la vérité (pour rester local, mais c’est tout pareil quand vous « bosser » sur des sujets plus éloignés sans aucunes mesures bien plus désatreux…)  ! Vos écrits et paroles sont vraiment bien pesées et agencées : bravo ! Elle ne dérangent ni flics ni préfet.e.s ou autres salauds assermentés plus ou moins haut placé ! Elle ne doivent surtout ne pas déranger non plus Mme et Mr Toutlemonde, bien calées dans leur cannapouz, et qui pourrait être « choquées » par la violence de l’État qui les maintient dans une mort lente et une petite vie de merde ! Plutôt que réveiller les consciences, vos paroles sont ciselées (ou plutôt bien lissées) pour les endormir. C’est ce que l’on vous a si bien enseigné et que vous avez si bien intégré, sans faire de vague et en niant et tuant votre intelligence et votre liberté (si vous en avez jamais eu)…

Vous laissez les gens qui s’opposent et résistent courageusement se faire démonter, mutiler et encager par le pouvoir sans dénoncer cette violence d’État (sa grande spécialité, ici comme ailleurs), ou alors juste du bout des lèvres, histoire de faire crédible (dans le meilleurs des cas hein!). Vos articles ne dépasseront pas la frontière qui sépare votre belle carrière de lâches d’une réelle honnêteté professionnelle ! Votre incapacité de remettre en question votre rôle dans la société est juste criminelle (ne faites pas semblant de l’ignorer, vous autres, les champion.ne.s du déni et de l’hypocrisie) !

Lâchez votre boulot, vous êtes trop nul.le.s ! Allez plutôt cirer des pompes sur les trottoirs, avec la langue, comme des chiens et chiennes que vous êtes ! Votre vie n’a pas plus de valeur que celle d’un flic, car elle est aussi pourrie de soumission criminelle et de renonciation à toute dignité (celle que l’on perd en crachant sur son libre-arbitre d’êtres humains)  ! Bande de réactionnaires puant.e.s !

Grâce à vous, la société restera ce qu’elle est : un boulevard vers la mort sur lequel déambulent des zombis qui se croient des vivant.e.s et qui s’enorgueillissent d’être les plus gros cannibales de cette terre qui vacille, imbu.e.s du patriotisme que vous leur distillez jour après jour… Toute tentative concrête d’échapper à ce monde, à cette façon d’être et de penser, de créer d’autres alternatives pour un autre mode de « vivre ensemble » (non incluses dans cette démarche citoyenne que l’on connait et qui marche si bien… qu’on en crève), est tuée assassinée par vous et vos semblable.

Vous êtes aussi détestables que ces criminels assermentés que vous couvrez, ne l’oubliez jamais bande de crevar.de.s ! ! !