300 personnes ont ensuite défilé, encadrées par un nombre au moins équivalent de CRS, très énervés, qui ont empêché la manifestation de suivre le parcours prévu, à coups de matraque et de gaz. Une habitude. Après une heure de marche plutôt calme, la foule s’est retrouvée nassée sans raisons ni explications devant la préfecture. Un emprisonnement à ciel ouvert d’au moins une heure, pendant lequel les CRS ont à nouveau gazé et frappé les personnes encerclées, poussant même l’héroïsme jusqu’à arrêter un soignant. Heureusement, quelques chansons de lutte ont égayé cette fin de journée.

Ici comme ailleurs, construisons des solidarités entre toutes les cibles de la violence d’État.