Même si nous ne comprenons pas toujours pourquoi la Zad est devenue un tel symbole, nous espérons qu’une fois encore sa défense puisse être un point de convergence pour tou.te.s celles et ceux qui luttent partout pour un monde meilleur. C’est l’État qui expulse les camps de Roms, qui laisse mourir des milliers de personnes aux frontières, qui impose les mesures du patronat et qui réprime les luttes sociales. Et cet État exige un contrôle absolue du territoire qu’il revendique comme sien et des populations qui y vivent1.

L’État considère l’existence de la Zad, si insignifiante qu’elle soit, comme un affront. Et c’est peut-être justement ce qui lui donne du sens. Le gouvernement sort tous les grands mots dont il dispose et prétend vouloir rétablir « l’État de droit ». Dans sa bouche, cette expression ne signifie rien d’autre que sa volonté que rien n’échappe à son contrôle.

Nous sommes solidaires de tou.te.s celles et ceux qui souhaitent continuer à habiter sur la Zad et en particulier de celles et ceux qui continuent à s’opposer sans compromis à l’État, qui ont refusées le jeu de dupe des négociations et qui ne cherchent pas à construire des projets qui pourront être reconnus par la loi.

Nous vous invitons à rejoindre la résistance qui s’organise sur la Zad ou à participer à la résistance sur Nantes. Pour cela, nous allons tenir un point d’information, d’organisation et de mobilisation devant la préfecture toute la journée et probablement les jours suivants.

1Il voudrait même pouvoir décider qui doit y vivre ou non (sic)