Par la terre nourricière et la sentence de la nature,

Nous exécrons, maudissons, abominons,

haïssons et vomissons les pantins de flics

et les pandores esclaves de l’ordre Bourgeois,

qui viennent détruire la vie,

l’humanité,

nos merveilleux espoirs et nos rêves éveillés !

Qu’ils soient maudits le jour et maudits la nuit,

maudits au coucher et maudits au lever,

Qu’ils soient maudits dès qu’ils entrent dans la forêt,

Qu’ils soient maudits toutefois si ils en sortent.

Que leurs dents se déchaussent,

qu’elles tombent dans leur bouche,

dans leur mains vérolées qui se déchireront en crevasses sanguinolentes et purulentes.

 

Que leurs yeux vitreux crèvent et deviennent laiteux,

Qu’ils deviennent boiteux, bossus,

cons et alcooliques (non, ça c’est déjà fait!)

Qu’ils crèvent la bouche ouverte, seuls, vaincus par toutes les maladies connues,

sans espoir de guérir et même sans espoir de mourir.

 

Maudits soient les voleurs en costard-cravate,

et les voleuses en tailleur-chemisier,

les accumulateurs,

qui sont si laids et si fielleux et si monstrueux,

Maudits soient les vampires de l’Etat et ceux des Conseils d’Administration !

Le monde qu’ils façonnent avec violence,

sous couvert de « bon droit », sous couvert de « la loi »,

et de leur suffisance,

Ce monde touche à sa fin, il leur explosera à la gueule.

 

Et maudits soient les pandores qui leurs obéissent !