Commentant le backlash qui déferle contre la présence des femmes dans les milieux d’enseignement primaire, la journaliste Michele Landsberg remarque que ceux qui dénoncent la sur-représentation des femmes dans les écoles primaires et secondaires passent sous silence la responsabilité de tous ces hommes qui sont directeurs d’école, auteurs de manuels scolaires (ou ministres), ainsi que celle des pères qui ne lisent que les pages sportives, et des « figures masculines » qui règnent sur notre culture en général, et dont les garçons apprennent très vite les valeurs de compétition, de marasme affectif, de cruauté, d’obsession de l’argent et de domination mâle. Des valeurs qu’il est devenu urgent de renverser – plutôt que de rendre l’école encore plus virile – si l’on veut réellement venir en aide aux garçons.

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