Il n’y a rien là d’étonnant. La mise en place du «système TGV», conçu pour relier des métropoles européennes avait déjà permis de fermer de nombreuses lignes et gares, supposées «non-rentables», ce qui annonçait suffisamment la rupture avec l’idée d’un service public du transport ferroviaire.

 

Ce système, dénoncé dans Gare au TGV! ne pouvait mener qu’au point où nous en sommes aujourd’hui. Il était conçu pour cela.

À part en Bretagne, où des comités de luttes ont rassemblé usagers et syndicalistes, le TGV n’a heurté, dans le Sud, que des sensibilités écologistes et des intérêts viticoles. C’était trop peu.

La CGT, au niveau national, encourageait un produit du génie français…

L’Italie, en revanche, a connu des luttes populaires («No TAV!») d’ampleur et de longue durée contre le train à grande vitesse. C’est sans doute pour cette raison que mon opuscule vient d’être traduit en italien et mis à disposition sur Internet (comme il l’est, en français, chapitre par chapitre, sur ce blogue).

Je remercie les camarades qui ont réalisé ce travail et me l’ont transmis. Les familiers·ères (ou curieux·ses) de la langue de Malatesta pourront le télécharger ci-dessous.

 

Télécharger le texte intégral en italien.