Avec l’aéroport nous avons vu que l’état pouvait reculer lorsqu’une multitude de gens et de pratiques s’unissent (y compris légales). Nous avons vu que l’état était assez malin pour lâcher un petit aéroport et engager des projets encore plus fous et dangereux comme l’enfouissement de milliers de tonnes de déchets radioactifs. Personne n’est DUP. Abandonner l’aéroport ne peut pas amener à un retour à la normale. Aucune expulsion qu’elle soit sur la ZAD, à Bure ou ailleurs n’est acceptable. Expulser le bois Lejuc et maintenir le projet nucléaire à Bure ne fait qu’accroitre la colère et la détermination contre ce monde en marche vers la catastrophe.

Aujourd’hui, 22 fevrier 2018, face à l’expulsion du bois Lejuc et la répression permanente du mouvement anti-nucléaire il est devenu évident et nécessaire de construire une opposition massive à la poubelle nucléaire et son monde.

Bure n’est pas une « zone à défendre » isolée au fin fond de la Meuse, cantonnée à sa dimmension territoriale face à un « projet ». Ce qui se déplois à Bure, c’est le front de l’opposition à l’industrie nucléaire toute entiere, la principale prise aujourd’hui palpapable pour s’attaque à la folie nucléaire. Parcequ’il ne s’agit plus de s’attaquer un projet de poubelle mais à la société nucléaire, Bure est partout. Notre opposition doit déborder de la Meuuuuse. Nous appelons et prenons part à la création de comités et à des actions en soutien aux opposants qui luttent à Bure depuis déjà 25 ans.

Nous voulons et allons vivre sans aéroport. La violence et l’acharnement de l’état à Bure nous donne une nouvelle raison de lutter sans aéroport. Il n’y aura pas d’aéroport à Bure et encore moins de poubelle nucléaire.

Des habitantes de la ZAD en lutte contre la poubelle nucléaire et son monde.