Nous avons constaté que, depuis l’été 2017 Baudouin Le Nalio, fasciste affiché, sert de prête-nom à la location d’un appartement situé au rez-de-chaussé (à gauche de l’escalier) du 85 avenue Pasteur, à Angers. Y traînent bien d’autres têtes connues pour leur engagement à la droite de l’extrême-droite : notamment Jean-Eudes Gannat (le pisse-copie de la bande avec un style digne d’une copie ratée de Brasillach c’est dire), François-Aubert Gannat son petit frère souvent croisé récemment dans les prétoires. Le reste des convives est à l’avenant.

Fasciné par le mouvement néo-fasciste italien Casapound la petite bande a décidé de transformer cet appartement en « bar associatif ». Ce qu’il est plus juste de nommer « clandé » a été baptisé « Alvarium » et sert déjà de base arrière à leurs activités politiques et à leurs beuveries (parfois avec des mineurs). Deux activités fortement imbriquées chez ces fils et filles pourtant souvent de bonnes familles.

Ce samedi 27 janvier, à partir de 18h, ce local nauséabond va « officiellement » être inauguré. Une belle brochette de fascistes d’ici et d’ailleurs va s’y pavaner. En fin de soirée, il ne fera pas bon traîner dans les rues.

Voici nos quelques questions :

Combien faudra-t-il d’autres têtes de sangliers placées sur le chantier de la mosquée d’Angers pour que les pouvoirs publics prennent enfin leur responsabilités ? Combien faudra-t-il de nouvelles agressions racistes ? Combien faudra-il qu’à nouveau des chants nazis soient entonnées la nuit tombée ? Combien faudra-t-il de graffitis puants sur des locaux associatifs et maisons de quartier ? Combien de temps faudra-t-il attendre les bras croisés ?

Le RAAF n’attendra pas. Nous préparons une mobilisation à la hauteur de l’enjeu. Nos slogans nos pas changé. Pas fascistes dans nos quartiers, pas quartiers pour les fascistes ! Fermeture de L’Alvarium !

Post-scriptum : En latin, alvarium signifie « ruche », au RAAF nous avons des latinistes émérites qui traduisent plus volontiers par « essaim de mouches à merde ». Il est vrai qu’en matière de traduction chaque mot doit être pesé dans son contexte et que celui-ci est particulièrement puant.