Non au « blanchiment » d’Alain Juppé

Appel à la mobilisation

lors du « bivouac géant » du 12 septembre

Publication des « dossiers noirs » d’Alain Juppé à Bordeaux

A l’approche du procès en appel d’Alain Juppé, dans l’affaire du financement illégal du RPR, une véritable opération de réhabilitation – autant dire de blanchiment – est lancée par ses amis bordelais. Il s’agit de toute évidence de sauver l’essentiel : le mandat maire de Bordeaux, a partir duquel Alain Juppé pourra tenter de se reconstruire peu à peu un destin national.

Lundi 6 septembre 2004, le « pot au roses » a été révélé par Hugues Martin, premier adjoint au maire de Bordeaux : tout en annonçant sa candidature à la députation pour succéder à son mentor démissionnaire, il a précisé : « La succession du maire de Bordeaux n’est pas ouverte, sa majorité municipale souhaite qu’il reste, tout comme l’immense majorité des Bordelais et des Bordelaises »*.

Ce mensonge suppose la magnification du bilan bordelais d’Alain Juppé, pourtant accablant, et simultanément l’enterrement de quelques affaires scandaleuses :

chasse aux pauvres avec l’arrêté « anti-bivouac »

encaissement des « loyers de la honte » au Village andalou

attribution de l’église St-Eloi à une secte intégriste, fasicste et raciste

accueil à Bordeaux (qui plus est fastueux) des criminels Poutine et Hu-Jintao

tramway : exploitation des sans papiers puis flop technologique

dévoiement de la « démocratie participative » avec le scandale des conseils de quartier

importante subvention à Johnny Halliday, sûrement confondu avec un modeste intermittent du spectacle

financement massif du « festival du cinéma au féminin », véritable flop maintenu à flots avec l’argent des bordelais

ouverture à Bordeaux d’un casino – attribué « courageusement » au puissant groupe Accor – afin de récupérer les dernières pièces de monnaie des ménages bordelais modestes

appels d’offre contestables concernant les marchés publics

augmentation substantielle des dépenses pour un « plan lumière » surtout destiné à illuminer l’action du maire

etc., etc., etc.

Le « Bivouac géant » du dimanche 12 septembre, devant la mairie de Bordeaux, est l’occasion pour les habitant(es) bordelais de se mobiliser pour rappeler qu’ils n’oublient pas les « dossiers noirs » d’Alain Juppé à Bordeaux Dimanche 12 septembre 2004, midi, place Pey-Berlan

*Opportunément, la municipalité a publié le même jour un sondage selon lequel « 84 % des Bordelais jugent que la municipalité a accompli un excellent ou un bon travail ». Il est vrai qu’en déboursant pas moins de 83 000 euros, au frais de ses administrés, le maire de Bordeaux s’était assuré un sondage flatteur.