Humain-e ou non, qui entre dans les ateliers des abattoirs est exploitée, humiliée.

Qui en sort garde les traumatismes et l’odeur des mises à mort…

Le plus grand nombre n’en ressort jamais !

Alors que rien n’oblige à exploiter les animaux non-humains, 3 à 5 millions sont tués chaque jour en France pour les profits des capitalistes ! Les profits sont énormes sur le dos des salarié-e-s, des producteurs/trices, des animaux non-humains, des contribuables et des consommateurs/trices. La loi reconnaît que les animaux non-humains sont des êtres sensibles mais continue de les considérer comme de simples objets inanimés.

La « facture » de l’élevage et de l’agriculture intensive qui le nourrit est énorme ! En termes d’économie, d’écologie, ou de rapports sociaux… Et ce sont toujours les plus faibles qui en subissent les conséquences! Le capitalisme et le spécisme se soutiennent dans l’idée d’exploitation du corps, des produits du corps et du travail d’autrui… (le patriarcat aussi).

Le spécisme discrimine sur la simple appartenance d’espèce en niant la sensibilité et les intérêts des individu-e-s des espèces considérées comme inférieures.

Le capitalisme exploite et marchandise tout : le génome, les graines, l’eau, le temps (salariat), l’air pur se vend déjà en bombes beaucoup plus chères que la sueur des travailleurs/euses ou le sang des victimes du spécisme.

La lutte contre le spécisme est une lutte contre l’exploitation capitaliste et ses oppressions.

La part des animaux non-humains est la plus grande dans l’animalité (dont l’humanité fait partie) exploitée par le capitalisme. La résistance est matée à coup de « piles à bœufs » ou de taser ; les barbelés entourent les champs, les prisons et les camps.

La traçabilité s’applique aux animaux non-humains comme aux animaux humains à coup de puces électroniques en tous genres insérées dans les cartes bancaires , les téléphones ou directement dans les corps.

Les capitaux qui exploitent les salarié-e-s et les producteurs/trices sont les mêmes que ceux qui exploitent les animaux non-humains; et les mêmes qui préparent un avenir cyber technologique peuplé de robots, de nanotechnologies, de bactéries et de viande de synthèses. Selon leur formule : « un humain augmenté dans une biodiversité de synthèse ».

Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des guerres

    Contact : antispe-nddl(at)riseup.net