Une heure après la tombée de la nuit, nous sommes une vingtaine a avoir emprunté le chemin boueux qui nous rapproche de l’enceinte de ce monstre de béton. Quelques pétards, des cris, des feux d’artifices, brisent le silence plombant du lieu et c’est une multitude de voix qui répondent de l’intérieur de la prison.

Quelques souhaits de liberté et échanges d’aimabilité sur les prisons et les matons plus tard, nous repartons dans la forêt, non sans entendre le bordel que les détenu-e-s continuent de faire à l’interieur.

Cette semaine se tiendra le procès autour de l’incendie de la voiture de flic quai de Valmy, et deux personnes sont encore incarcérées à fleury.

Exprimons notre solidarité pendant et après le procès, au tribunal comme dans la rue !

Liberté pour tout-e-s !