Face à une mauvaise foi spectaculaire et à un niveau de connerie indécent, il est devenu indispensable pour moi d’écrire une réponse à une stratégie d’affichage assez originale. Et puisque la mode est de régler vos problèmes persos publiquement, allons-y.

Tout d’abord, il est vrai que j’ai été exclu de groupe militants à la suite de faits dont je suis l’auteur, j’assume ces faits, je les regrette, j’accepte mon exclusion, et j’en porterais les conséquences toute ma vie. 

Ce que vous ne marquez pas dans votre torchon digne d’une des meilleures calomnies de breizh-info , c’est que notre conflit n’a rien avoir avec mes erreurs passées mais parce que : 

  • Lors de mon arrestation qui m’a valu un séjour en prison, j’ai bêtement fait confiance et cru en la cohésion d’un cortège composé par quelques militant-e-s « organisé-e-s ». Ce qui a marqué une première désillusion mais ce n’est pas ma principale motivation.

  • Après une altercation avec une militante de ce collectif où j’ai proféré des menaces envers elle et le collectif et je lui est effectivement craché au visage. A la fin de mon service du soir, mon chef-cuisinier me signale qu’une lettre à été déposée à l’attention de mon employeur qui retrace mon passé et suggère de me virer sur le champ en pointant la dangerosité de me gardé au sein de son entreprise. 

  • L’on m’a également gentiment informé d’une très probable plainte auprès des keufs à mon encontre. 

Pour moi, la violence est légitime lorsque je suis en fort désaccord politique avec un groupe de militant. La délation est pour ma part très problématique que ce soit pour dénoncer des nazis ou pour aller pleurer aux employeurs comme de bonnes grosses merdes poujadistes. 

C’est donc à la suite de cette lettre adressé à mes supérieur-e-s que je croise ces militant-e-s. 

Et pour les raisons que j’ai énoncées plus haut, je m’en prend physiquement à leur groupe (une dizaine de personne). C’est à dire en les insultant et en frappant un des militants qui m’avait particulièrement stupéfié par ses méthodes politiques. Je me prend des chaises, bouteilles et verres dessus que je renvoi, je rend des coups à l’ensemble du groupe et décide de quitter les lieux. J’ai été salement ouvert au genou en tombant sur du verre alors je suis allé aux urgences me faire recoudre. À la sortie du CHU, je croise ces mêmes militant-e-s et je décide de me mettre à leur poursuite, j’assène quelques coups et je pars à l’arrivée d’une ambulance. 

C’est bien mignonnet d’afficher mon identité ainsi que mon CV sur internet, mais pour un minimum d’honnêteté politique, ce serait cool de préciser un peu vos modes d’actions obscurs et d’accepter enfin que vous n’êtes pas des militant-e-s très revendicativ-f-s et intègres mais bel et bien des ennemis politiques. 

Honte pour vous.

Honte à celles et ceux qui osent encore être derrière vous dans les cortèges.