Après une instruction de 2010 à 2014 confiée à la section anti-terroriste concernant des centaines d’attaques (notamment incendiaires), ces 4 personnes étaient donc renvoyées aujourd’hui devant la 12e chambre du tribunal correctionnel. En plus des refus ADN, 2 étaient accusées d’un collage d’affiche sur un distributeur de La poste lors d’une balade sauvage le 6 février 2010, et 3 (dont une personne accusée des deux faits) d’une dizaine de tags réalisés la nuit du 12 au 13 janvier 2011.

Le procureur a reconnu d’emblée la prescription pour le collage (dégradation légère qui risque une contravention) de l’affiche, et réclamé 8 mois avec sursis pour les dégradations en réunion (les tags). De leur côté, les différents avocats ont soulevé plusieurs nullités (sur pour la violation du délai raisonnable à être jugé, plus de six ans après les faits, ou sur l’ordonnance de renvoi en procès) et demandé la relaxe.

Les juges ont donc relaxé des 2 personnes pour le collage en raison de la prescription, mais condamné les 3 accuséEs de tags à 500 euros pour le refus d’ADN et 4 mois avec sursis pour les dégradations en réunion (sachant que deux avaient alors effectué un peu plus de deux mois à La Santé, et une avait passé une semaine dedans).

On verra si quelqu’un (condamnés ou procureur) fait appel. En attendant, un 2e procès de la lutte contre la machine à expulser est toujours prévu contre sept autres personnes (certainement à la rentrée).

La lutte contre la machine à expulser et à enfermer continue.

Liberté pour tous et toutes,

A bas les frontières…