Je souhaite revenir avec ce texte sur un événement déjà très commenté à Rennes, celui de la venue d’Houria Bouteldja.

C’était compliquée cette venue, puisque la fac et la maison des assos ne souhaitaient pas la recevoir, il a donc fallu improviser. La première rencontre a bien lieu à la fac mais dans une petite salle de soixante place au lieu d’un amphi, pas des conditions optimales.

La deuxième rencontre aura lieu, quant à elle à la maison de la grève.

C’est de cela que je souhaite parler.

Beaucoup d’encre pixellisée a coulé pour parler de ces rencontres, deux camps, des arguments de toutes parts, et une parole. Cette parole, c’est celle d’une femme qui a ses idées, mais surtout d’une femme qui a des visées a priori électoralistes. Qui s’allierait bien à Mélenchon s’il changeait un peu son discours et qui a surtout vocation à fournir des arguments pour que les banlieues s’organisent et votent. Enfin c’est bien ce que j’ai cru comprendre, qu’elle souhaitait un changement des institutions. Voilà, ok ça s’appelle de la politique institutionnelle.Elle est porte parole d’un partis, qui ne se présnte pas mais cherche des alliances, le PIR.

Face à ça, le milieu révolutionnaire, qui appelle à l’abstention à se débattre du monde qui nous enferme dans la désignation d’un individu providence. Ce milieu, qui fréquente la maison de la grève il est divers, disons qu’il est diversement organsié, en bandes, en groupes, plus ou moins formelles. Mais la Maison de la grève a acceuilli les luttes, les plus puissantes les plus intéressantes. Il est là d’où part ce qui contre justement, la vieille politique.

Est ce que les bandes qui fréquentent la maison de la grève ont décidé un virage dans leurs idées ?

Est ce que le fait d’inviter Houria chez eux puor discuter de probables alliances, annonce un virage qui laisse peu à peu l’insurrection de côté pour comprendre commentil faut aider ceux qui disent représenter les autres ?

Il y a bien sûr des discussions entres toutes les manières de lutter, je pense par exemple à la ZAD, les discussions avec l’ACIPA, bien sûr !

Mais là le contexte semble différent, elle représente directement un partis politique, pas une simple organisation. Quels sont les intérêts en commun avec elle ? Mieux écouter les jeunes de banlieue, mieux les comprendre ? Chercher à leur parler ? Mais est ce que cela doit se faire dans le cadre d’une organisation politique…

Bref, peut être que le fait d’être révolutionnaire est désormais abolit, que détruire le vieux monde, aborrer la civilisation, voler piller détruire pour le meilleur ne semblent plus au programme. C’est trop dommage. Pourquoi ? 

Que les partis d’extrême gauche traditionnels veulent cette alliance bien sûr. Qu’il faille composer avec toutes les composante d’une lutte, quand on est en mouvement oui. Mais pourquoi là pour un partis ?

Ce texte a vocation a poser des questions, avoir des pistes, réflechir ensemble aux lieux, doivent ils servir à toutes les alliances.