L’incarcération massive fait partie du système d’occupation militaire de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Elle vise à empêcher ou à casser l’organisation de la révolte palestinienne. Les Palestiniens y sont jugés par des tribunaux militaires qui condamnent dans 99,7% des cas. Depuis 1967, près de sept familles palestiniennes sur dix ont vu un de leurs membres emprisonné du fait de ses activités contre l’occupation et la colonisation.

Aujourd’hui, près de 6500 Palestiniens sont emprisonnés, dont 300 enfants et 61 femmes. On compte aussi 500 « détenus administratifs » gardés en prison sans motif ni procès. Les familles des enfants emprisonnés dès l’age de 12 ans font l’objet d’un véritable racket dans l’espoir d’une libération plus rapide.

Cette grève massive n’est pas la première, en 2012 un grève pour demander l’abolition de la « détention administrative » – illégale d’après le droit international – a duré plusieurs mois et obtenu un succès partiel. Et ces dernières années, des prisonniers, Khader Adnan, les frères Balboul, Malik al-Qadi, Bilal Kayid et le journaliste Mohammed al-Qiq, ont mené des grèves de plus de 70 jours pour faire cesser leur emprisonnement arbitraire.

Nous saluons l’immense courage des prisonniers palestiniens victimes de l’occupation militaire et de l’apartheid, et la solidarité sans faille de la population palestinienne avec eux.

 
Solidarité et Liberté pour les prisonniers palestiniens

Soutien à la campagne Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël

Vive la Palestine libre