Depuis la der des der, on a jamais été aussi proche d’un régime totalitaire!

Luter contre un pouvoir qui te laisse la possibilité de le faire, même si c’est une place étroite et qui diminue à vue d’œil, c’est ce que nous vivons actuellement. L’espoir d’un meilleur est cependant encore permis. On ne glisse pas encore dans les flaques rouges du sang versé, celui des innocents anonymes.

Luter dans une totale clandestinité, avec un acharnement aveugle des institutions à ton encontre, avec des lois qui ne te protégeront plus du tout dans un état vraiment policier et fasciste, ou le gouvernement appelle à la délation généralisée, ou les planques ne seront plus jamais sûres, ou les blindés sont aux coins des rues, ou l’armée évacue la (les) ZAD, on s’en approche dangereusement!

Aujourd’hui, les flics font tout pour que le pouvoir leur soit totalement acquis. Ils ne sont pas loin d’arriver à leur fin. Les premiers à payer seront tous ceux et toutes celles qui présenteront la moindre aspérité. Que cette aspérité (c’est beau les aspérités) soit due à sa couleur (visible et donc facile à viser, premiers à tomber), son orientations et son identité sexuelle non conforme à leur sales normes, ses opinions divergentes… Longue est la liste…

Ok, voter, ça fait mal au cœur, voir ça dégoutte ! Mais voter pour protéger celles et ceux qui tomberont ou qui seront les premiers à prendre les coups, c’est un effort sur soi qui mérite réflexion… Mais voter pour garder la possibilité de se battre reste quand même une option pas si honteuse que ça !

La norme à la mode d’aujourd’hui c’est l’abstention. C’est le truc le plus banal qu’il soit dans ce monde en voie de dépolitisation. Au moins on est certain de pas se tromper et de ne pas se salir les doigts…

Est-ce la meilleur stratégie de lutte ? N’est ce pas sur quoi comptent les flics qui attendent à la porte du pouvoir total ?

Réfléchissons, ça en vaut peut être la peine…