Pour commencer cet article de défense des « amis de Juliette et du Printemps », il semble nécessaire de commencer par l’analyse de la photographie.

On note qu’il a publié en commentaire sur le site rouge-brun « bella-ciao ». On passera évidemment ce que cela implique au niveau politique (soutien de Poutine, de Bachar Al-Assad, du Hezbollah ou des Mollah d’Iran, et bien d’autres raclures).

La destruction du livre montre les références nazis et djihadistes

Houria Bouteldja affirmait dans son pamphlet : « Pour moi Hitler est un intime » [p54, Les Blancs, les Juifs et Nous]. Alors en toute intimité, les partisans de Bouteldja reprennent les méthodes intimes d’Hitler pour éliminer les œuvres littéraires qui ne sont pas à leurs goûts : ils les brûlent, ils les détruisent et les réduisent en charpie.

Le mot autodafé viendrait du mot portugais « auto da fé » dérivé du latin « actus fidei », c’est-à-dire « acte de foi ». Dans ce contexte, on peut dire que la personne qui se déclare « racisé vener » essaye de montrer sa détermination.

Il faut rappeler qu’en 1933, des autodafés ont été mis en avant dans l’ensemble de l’Allemagne brûlant les livres dans le cadre d’une « action contre l’esprit non-allemand », à savoir les écrivains juifs et ceux opposés au régime nazi (notamment les socialistes/communistes et les scientifiques).

D’ailleurs, le refus du concept même de « la lutte des classes » se trouvent dans les méthodes des autodafés nazis :

1er récitant : Contre la guerre des classes et le matérialisme, pour la communauté nationale et un idéal de vie ! Je jette dans les flammes les écrits de Marx et de Kautsky.

Plus récemment Daesh a organisé des autodafés en 2015 dans la ville de Mossoul, près de 2000 livres ont été jetés aux flammes. Autant dire qu’en matière d’antiracisme, les références se comprennent entre le nazisme et l’islamisme le plus radical (défendu d’ailleurs par Bouteldja et le PIR).

L’assaut des identitaires à 1000 babords

Le texte a été publié le 6 février dernier. Autant dire que c’est un brûlot qui rassemble les différentes variantes néo-nazies, mais aussi le racialisme de combat, toute la défense de « la théorie des races » si chères aux identitaires de Gauche, comme de Droite.

On se souvient que les racialistes avaient attaqué l’Association 1000 bâbords à l’occasion d’un débat sur un texte de l’Assemblée en mixité révolutionnaire et non-mixité de classe. Cela tombe particulièrement bien, puisque le texte en question figure dans l’annexe du livre à la page 230.

De ce fait, les racialistes reviennent sur cette histoire, et affirment que

les mots nous manquent pour exprimer notre dégoût face à la non-prise de position pacifiante et anti violence concernant la soirée du 28 octobre à 1000 babords et plus généralement, sur la question des antiracialisateurs.

L’ironie est que le journal CQFD, dans son numéro n°148 se résumait par le fait que le débat entre racialistes/anti-racialistes était nécessaires, ce qui n’est pas vraiment le cas, et même l’objectif :

La question de la non-prise de position sur « la Théorie des Races » et du XIXème siècle interroge n’importe quel camarade. Entre le « racialiste », le « racialisateur » et le « raciste », il n’y a pas de différence. Ce sont des synonymes pour évoquer la même tambouille idéologique et intellectuelle.

La Nouvelle Droite et les néo-conservateurs comme Eric Zemmour, Alain de Benoist ou encore Elisabeth Levy s’inscrivent parfaitement dans la reconnaissance des valeurs propres à l’ethno-centrisme.

Venons-en au premier chapitre du livre de Bouteldja « Fusiller Sartre », deux faits, l’un est que Sartre a été incinéré, l’autre est qu’il s’agit d’un slogan de l’OAS. En effet, le 3 octobre 1960 , 7000 manifestants nationalistes proches de l’OAS défilent sur les Champs-Élysées en criant : « fusillez Sartre ». Après, Bouteldja pourra toujours parler « Colon Blanc ». En l’occurrence, Houria Bouteldja reprend donc le slogan de l’OAS

Que dit le livre de Juliette dans son introduction ? Exactement la même chose :

De surcroît, c’est un slogan de l’OAS qui est repris, belle bannière derrière laquelle on se rangerait le sourire aux lèvres si on était de ces nostalgiques du putsch des généraux ou un petit pétainiste frustré essayant de faire revivre la belle époque où l’on était en guerre contre les ennemis de la France. [p17-18]

la violence des mots aboutit à ce que cette gauche glisse sur un terrain qui ne devrait pas être le sien. Le développement d’une pensée contre-révolutionnaire qui se déploie dans les différents milieux proches des « indigènes » s’inscrit dans la logique Maurassienne, et celle de Maurice Barrès.

Les deux intellectuels ont mené différentes campagnes plus violentes, les unes que les autres, notamment contre la démocratie, les Lumières et le concept de République.

Les valeurs refuges se trouvaient inexorablement dans le nationalisme intégral  à savoir une hiérarchisation des « races » (des couleurs de peau et des religions), la religion comme valeur refuge et un pouvoir fort. Il faudra un jour assumer le nombre important de références d’extrême-droite et racialistes au sein du discours des « indigènes ».

Le texte : un torchon défendant la théorie des races

L’auteur n’a pas vraiment d’argumentation, mais il semble que le racisme, l’antisémitisme, le négationnisme, l’antisémitisme, « la théorie des races » lui font rire. Cela démontre le caractère non-sérieux sur un sujet pareil.

Les textes de Juliette et ses potes nous font rire ;

Ensuite, il est affirmé par des termes comme « stupidité », « bourbier raciste », « textes geignards et misérables », mais il n’y a aucun argument/exemple pour démontrer ses propos. Son niveau d’argumentation se réduit au vide.

L’auteur se prend au jeu de la défense d’Houria Bouteldja et assimile très bien sa fonction de petit soldat pour défendre la marquise.

On passera également la dernière phrase qui témoignerait d’une peur … comme si la peur était au rendez-vous. La réalité apparaît différente, puisqu’il s’agit d’une lutte théorique tout comme pratique entre ceux qui sont partisans de la « race » comme Bouteldja ou de Benoist, en opposition à ceux qui pensent qu’il existe une lutte des classes.

c’est une peur qui dépasse leur contrôle que l’on peut lire.

L’auteur se reprend pour parler de la « peur ». Avec un peu d’effort, il aurait pu parler de « la Haine ». On pourrait le résumer à travers cette réplique :

C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien… Jusqu’ici tout va bien… Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage.

En matière d’atterrissage, on peut dire qu’une chute de 50 étages apparaît comme dramatique. En l’occurrence, quand il n’y a pas de fond, donc pas de base, l’atterrissage risque d’être toujours plus compliqué. S’il y en a un, ce qui n’est pas forcément acquis.

Ensuite, heureusement que des groupes, des auteurs et des librairies s’intéresse à ce sujet, quand « la Police racialiste » essaye de nous ramener à l’ordre.

De notre côté, nous pouvons toujours remercier le travail incroyable du site « non-fides » dans sa base « anarchiste », dans de nombreux textes justement critique à l’égard du racialisme.

Avis à Juliette, non-fides, la discordia et toute leur clique de petits blancs geignards : vous avez raison d’avoir peur.

Venons-en au fond, les menaces physiques témoignent de cette volonté de mettre en pratique la lutte des races et d’appliquer le racialisme. La hiérarchisation des races que cela soit au Klu Klux Klan, au NSDAP ou même chez Donald Trump se termine toujours dans le sang. Qui parle de dialogue avec les racialistes d’ailleurs (sic) ? Personne. On ne mélange pas l’eau et l’huile. Et même si on le fait, les deux se repoussent.

Quant à une visite, on se doute qu’il n’y ait pas de courtoisie, à moins d’être invité sur Radio Courtoisie pour parler de race et non-mixité avec les ethno-différencialistes. Quant aux vitrines cassée, c’est vrai mieux vaut les mettre par terre. Le capitalisme a de beaux jours devant lui, puisque le problème reste la race. Il parle de « casser des gueules » et la bourgeoisie applaudie, puisque pendant ce temps-là, le capitalisme est bien protégé avec ces petits soldats.

À trop vouloir jouer les malins, vous vous êtes crée de mauvais ennemi-e-s, celleux qui n’oublient pas, et qui en ont franchement rien à foutre d’ouvrir un dialogue avec vous. À votre prochaine visite, on cassera vos gueules en plus des vitrines.

Les attaques verbales … comme celle de glorifier le nazisme comme on l’a cité plus haut interroge.

Pourquoi ne pas faire une interview dans le journal de Rivarol, je suis certain que Jérôme Bourbon y serait favorable. Au moins, entre négationnistes, révisionnistes, antisémites et amoureux des races, il y a moyen de réaliser une convergence dans les idées.

Au final, les réponses par des attaques physiques pour défendre les thèses de l’extrême-droite. On aura tout vu. La phrase « Œil pour œil, dent pour dent » mériterait peut-être la continuité de l’analyse « race pour race ».

En revanche, en réponse à l’expression libre de votre parole, attendez-vous à l’expression libre de notre violence. Vos attaques verbales rencontreront à présent nos attaques physiques. Œil pour œil, dent pour dent.

La reproduction d’une liste pour créer une forme de boycott s’inscrit parfaitement dans la logique antisémite et des références de Bouteldja. Dans le fond, l’encouragement au sabotage et au vol du livre montre de toute évidence ce que nous avons cité plus haut vis-à-vis des autodafés (sic).

Nous reproduisons ci-dessous la liste des lieux diffusant ce bouquin et vous encourageons tou-te-s à les voler pour en faire ce que vous voulez (on vous fourni quelques exemples sous forme d’images).

Au final, on peut dire que l’esprit d’extrême-droite et les nationalistes ont été dépassés par les néo-racialistes sur leur Gauche pour défendre un état d’esprit encore plus radicalisé.

Le déni des sciences humaines est à la base du racialisme, tout comme croire qu’il y a différentes races alors qu’en biologie, il n’y a qu’une race … c’est l’Homo Sapiens Sapiens.

On ne peut plus rien pour eux, puisqu’ils sont comme les créationnistes, ils réinventent des concepts sortir de leur imagination.

 

http://revolutionetlibertes.fr/2017/02/11/indymedia-nantes-racialistes-appellent-aux-autodafes/