En face de l’ensemble d’immeubles de bureaux et de l’hôtel Ibis de la City se trouvaient plusieurs véhicules de la multinationale JC-Decaux. A savoir un camion et trois utilitaires de Cyclocity (sa filiale en charge des Vélocités), qui avaient chacun leurs quatre pneus à plat. Et pour certains d’entre eux: pare-brise, vitre latérale, carrosserie et rétros bien endommagés.

J’ai pensé aux personnes contraintes par la justice à trimer dans les ateliers de réparation de la société Decaux pour purger leur peine. J’ai aussi pensé à tous ceux qui détruisent les sucettes publicitaires et ce moyen de locomotion du greenwashing, qui constitue un outil indispensable pour aménager les quartiers au profit des riches et du capital.

Je tenais à partager cette nouvelle car ça fait du bien de voir que, de temps à autre, ceux qui font fonctionner ce monde dégueulasse en prennent un peu pour leur grade.