Vendredi 2 juillet, la juge Michèle Bernard-Requin, qui s’est prononcée le 30 juin pour l’extradition de Cesare Battisti, devait animer un débat au cinéma Utopia d’Avignon après la projection du film de Depardon, « La 10ème Chambre », dont elle est la principale « héroïne ».

Un peu avant le début de la séance, une banderole a été déployée sur la façade du cinéma : « Non à l’extradition de Battisti et des autres réfugiés italiens, Requin juge de classe, casse-toi ! », et des tracts ont été distribués aux spectateurs (texte ci-dessous).

Prévenue par la direction bobo-gaucho-alterno-citoyenne et téléramiste du cinéma, la juge/invitée préféra fuir piteusement la confrontation qui s’annonçait sportive.

Si la majorité du public (200 personnes) trouva cette intervention « déplacée » et le tract ordurier et insultant (pour la magistrate et les téléramistes), quelques personnes ont soutenu cette action et ont regretté d’autant plus le faux-bond du Requin.

La juge va-t-elle encore continuer à « fanfaronner et se pavaner » ?

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texte du tract :

NON A L’EXTRADITION DES REFUGIES ITALIENS !

NON A L’EXTRADITION DE CESARE BATTISTI !

REQUIN, JUGE DE CLASSE, DEGAGE !

Michèle Bernard-Requin s’était déjà répandue en spectacle dans la « Dixième chambre » de Depardon, faisant preuve de tout son sadisme, de toute sa froideur, de toute sa saloperie (bref de toutes les qualités nécessaires à l’exercice de cette triste fonction). Il n’y a que les cons et les lecteurs de Télérama pour voir un zest d’humanité dans cette machine à emprisonner.

Mercredi 30 juin, cette sale bestiole de Requin vient encore de faire la preuve de sa servitude à la justice de classe en se prononçant pour l’extradition vers les taules italiennes de Cesare Battisti.
Qu’il soit un écrivain de talent, on s’en tape ! Ce qui nous importe c’est qu’un homme va être livré pour ses activités politiques passées à la rancune de la classe dirigeante italienne. Il n’est pas le premier dans ce cas – Paolo Persichetti avait été le premier des réfugiés italiens a être livré par la France en 2002 dans la plus grande indifférence – et ne sera pas le dernier si nous laissons se poursuivre ces sinistres extraditions / « cadeaux ».

Michelle Bernard Requin, fière de faire son con de métier, fanfaronne et se pavane.
Ses petits copains de la magistrature italienne faisaient un peu moins les malins dans les années 70 lorsque le rapport de force était autre et que les prolétaires s’attaquaient à l’Etat et à se serviteurs les armes à la main.
Aujourd’hui, les classes dirigeantes d’Europe peuvent tout se permettrent y compris de régler les vieux comptes.
Jusqu’à quand ?

JUGES PARTOUT,
JUSTICE NULLE-PART !

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