Des études épidémiologique sont menées depuis 12 ans, obtenues et maintenues grâce à la mobilisation des personnels issus du Tripode et de leurs collègues, avec l’appui de toutes les organisations syndicales à tout niveau et des associations de défense des victimes de l’amiante.

Ces études sont placées sous l’égide de la Haute Autorité de Santé et de l’Institut National de Veille Sanitaire.

En juin 2016, de premiers chiffres issus de la troisième étude de mortalité nous ont été présentés. Ils comparent les 1800 agents ayant travaillé dans le Tripode à 3600 agents ayant travaillé dans des centres des Impôts de l’Ouest.

Nous avons ainsi appris que :

« L’âge moyen au décès est significativement plus faible pour les agents du Tripode que ceux de la cohorte externe : 63 ans versus 69 ans (p-valeur < 0,0001). »

Cette information est une confirmation tragique du niveau et du type d’exposition subi par les agents du Tripode par la présence massive d’amiante floqué dégradé.

Maintenant, plus question de tergiverser pour nos décideurs !

Nous voulons la reconnaissance immédiate du Tripode en site amianté au bénéfice de tous ses occupants : personnels de l’Insee, des Finances Publiques, du Maedi et du restaurant administratif

  • – pour la dignité ;
  • – pour une meilleure reconnaissance des maladies professionnelles ;
  • – pour l’accès à la pré-retraite amiante pour les agents encore actifs.

Contacts Intersyndicale : solidaritetripode@gmail.com