http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/cp_conf_migrant-es.pdf

Travailleur-euses immigré-es & français-es : Même patron, même combat

Pris par des mesures très impopulaires comme la loi travail, le gouvernement tente de faire diversion, en évoquant le sort des migrant-es de Calais. N’hésitant pas à se rallier aux idées les plus réactionnaires de la droite voir de l’extrême droite à ce sujet.

Lundi 26 septembre, François hollande s’est rendu à calais. Il déclarait vouloir démanteler « la jungle de calais ». Cette sinistre déclaration démontre bien le racisme d’Etat dont nous subissons depuis des années.

« La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde » nous bassinent les politiques et médias de tous poils, sous-entendant que les migrant-es sont à l’origine de nos problèmes économiques et sociaux. Quelle solution le gouvernement propose-t-il ? De rejeter les millions de réfugié-es à la mer, ceux et celles qui ont fui la terreur de la guerre et les violences impérialistes (dont la France porte beaucoup de responsabilité).

Ces arguments ne servent qu’à justifier et conforter l’idéologie capitaliste et libérale et à faire le nid du patronat et des idées d’extrême droite. D’ailleurs certains groupuscules d’extrême droite s’en donnent à cœur joie actuellement, en organisant des rassemblements dans certaines villes, devant les CADA (centre d’accueil pour les demandeurs d’asiles), cataloguant les réfugié-es « d’enfants de DAESH » :

Ces propos visent chaque jour à nous diviser un peu plus, en désignant un bouc émissaire pour nous faire oublier que le vrai problème n’est pas d’accueillir ces migrant-es, mais bien les conséquences dramatiques des politiques gouvernementales et patronales qui détruisent chaque jour, la vie de milliers de travailleurs et de travailleuses : en fermant les usines (comme Alstom), en imposant par la force et la répression, une loi que 70% de la population rejette, en rognant un peu plus les droits des plus précaires (convention de l’assurance chômage par exemple).

Pour la CNT, nos ennemis seront toujours ceux qui ne sont pas du camp des travailleur-euses : La bourgeoisie et le patronat !

Les travailleur-euses n’ont pas de patrie : La lutte des travailleur-euses n’a pas de frontières.