Évidemment ce petit groupe d’adolescent tenant un drapeau identitaire et posant fièrement devant le drapeau à fleur de lys de l’Anjou pourrait prêter à sourire. Mais les exactions commises par l’extrême-droite ces derniers mois, à Angers comme ailleurs, doivent nous interpeller. L’extrême-droite radicale, dans le sillage de l’extrême-droite institutionnelle que représente le FN, se sent pousser des ailes. L’action des mêmes identitaires alliés au groupe de l’Action Française Étudiante le 4 novembre 2015 contre un meeting de Philippe Poutou, à Angers, en est un exemple. L’extrême-droite n’hésite plus à mener des actions, cagoulées, à l’entrée des meetings d’organisation progressiste. Elle n’hésite plus non plus à mener des actions nocturnes (sans doute par manque de courage) sur des lieux associatifs angevins (contre l’étincelle et la librairie les Nuits Bleues, rue maillé, notamment).

Cette extrême-droite radicale est, nous l’avons dit, dans le sillage du FN, et peut-être même un peu plus. Il n’est pas très étonnant de voir certaines personnes « liker » sur Facebook l’article concernant ces cours de self-défense.

On y retrouve en effet Agathe de La Rousserie, candidate lors des dernières cantonales pour le FN dans le haut-Anjou.

Et tout en bas de la liste se trouve également François-Aubert Gannat, l’un des fils de Pascal Gannat, candidat FN lors des dernières régionales en Pays de la Loire.

Comme quoi, derrière le vernis l’extrême-droite radicale à toujours une bonne place et une certaine complaisance au sein du Front National.

La photo de cette petite séance de self-defense nous le prouve une nouvelle fois.

Outre des membres connus des identitaires angevins, Paul-Alexis Husak (à droite
avec la casquette), Antonin Hérivaux (deuxième à gauche avec la barbe et la
casquette) on retrouve au centre, François-Aubert Gannat himself.. Tout ce petit monde a pu s’entraîner bien tranquillement autour de l’étang St Nicolas. Et ils ont même prévus de remettre ça dans les jours qui viennent.