Le 25 juin 2016 ce fût l’emballement médiatique, le représentant de la CGT Martinez, plusieurs ministres, dont celui du ministère du travail El Komhri, du ministère de l’intèrieur B Cazeneuve et le premier ministre M Walls, ainsi que l’ensemble des représentants de divers syndicats ont tour à tour fait des déclarations publiques comdamnant ces actes (on s’en serait douté…) et précisant que les forces de police seraient renforcés afin de protéger les sièges des centrales syndicales et de traquer les responsables “visiblement bien organisés” de cette attaque.

Une telle mobilisation politique et répressive ne s’explique pas tant par le niveau de violence utilisé lors de cette attaque d’intensité relativement faible (pourtant jugé d’une ampleur jamais égalé par les médias) que par la cible choisi.

En effet les compagnons-nes ont démontré qu’il était possible d’attaquer et même de s’introduire dans le batiment du siège de la centrale syndicale la plus vidéo-surveillé de france, la plus protégé par de nombreux vigiles proffessionels et par un dispositif policier accru en ces temps de conflit social et d’Etat d’urgence.

Malgrès ce que prétend Martinez, les compagnons-nes avaient la possibilité de rentrer dans le batiment afin de pousser plus en avant leurs passions destructrices, ainsi qu’en témoigne les photos de la porte défoncé. Ce n’est donc ni le manque de temps, ni les vigiles, ni le prétendu système qui se serait déclanché qui les en a empéché.

Le même jours 25.06.16, en plein battage politico-médiatique, le site anarchiste les “Brèves Du Désordre” se dissocie publiquement des compagnons-nes sous prétexte qu’une action telle que celle-là n’a pas à être revendiqué et que les perspectives en terme de solidarité des compagnons-nes ne leur plaisent pas.

Voici la brève réponse faite par un des compagnons-nes responsable de l’attaque suite à cette dissociation:

“Dissociation?

commentaire sur Indymedia Nantes / lundi 27 juin 2016

Dissociation donc, non de l’acte en lui-même, mais du revendiqué -et donc, par extention, des individu(e)s qui l’ont rédigé-:
http://cettesemaine.info/breves/spip.php?article1746&lang=fr

La raison évoqué: il est inutile de revendiquer un acte aussi clair, celleux qui ne le trouvent pas clair et évident sont juste “aveugles et anesthésiés”.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nos dissocié(e)s anonymes jugent bon de rentrer dans une tirade anti-syndicale -tout a fait pertinante au demeurant- ressemblant à s’y méprendre à une revendication…

Par ailleurs les précisions apportés auraient certainement été appréciés, si leurs auteur-e-s n’avaient pas jugé necéssaire de préter de fausses intentions aux compagnons-nes auteur-e-s du revendiqué en insinuant que l’emplois du mot “trahison” sous entendait une conivence passé avec les syndicats attaqués.
Omettant (volontairement?) les conditions dans lesquelles les compagnons-nes ont rédigé ce revendiqué, gravement blessé-e-s et traqué-e-s par les flics, sans, peut-être, avoir le temps et l’opportunité de rentrer dans l’analyse du rôle des syndicats, absente du comuniqué, quoi qu’en disent nos ami(e)s dissocié(e)s.

Dès lors, il est très facile, lorsque l’on prend le temps bien au chaud chez sois derrière son ordinateur, de fustiger le revendiqué de compagnons-nes qui ont du, certainement pour des raisons médicales et de sécurité fort compréhensibles, communiquer très rapidement avant de se séparrer afin de ne pas laisser pour seule version des faits celle de Martinez(1) et du communiqué de préfecture de police.
N’ayant en telle situation, pas non plus le temps de s’attacher à la forme en ce qui concerne la solidarité, utilisant le verbe “falloir” à la place de la forme impérative communémant admise -comme si ça changeait quelque chose en terme de “langage authoritaire”-

Finalement, il aurait été possible de rajouter toute cette analyse du rôle des syndicats en parrallèle à la revendication, qui ne s’y oppose aucunement, sans dire à l’ennemi, même involontairement, “ce n’est pas nous, cherchez ailleurs”…
Peut-être était-ce aussi en préparation, dans un texte proposé anonymement et rédigé de façon plus large qui aurait intégré l’acte et sa revendication pour en faire ressortir une analyse claire.
Et qui du coup aurait pu être complémentaire avec celle proposé dans les “Brèves du Désordre”, sans propriété, et sans exclusivité, fut-elle anonyme.

Un acteur de la “cellule parmis tant d’autres…”, créé pour l’occasion, qui ne porte pas de nom, mais qui en a les pratiques(2).

(1)Président de la CGT
(2)Pratiques d’attaque et de clandestinité, non d’une quelconque exclusivité ou propriété fantasmé.”

 

Nous affirmons qu’il est intolérable de se dissocier de compagnons-nes en fuite, blessé(e)s et sous le feu des médias, dans le seul but de valoriser sa propre stratégie de communication/propagation de l’idée subversive.

Par ailleurs, nous sommes persuadé(e)s que le débat sur l’anonymat, que les partisans de la non-revendication prétendent avorté, continue au contraire de vivre à travers les actes et leurs revendications, à travers les messages de solidarité, les réponses aux appels et les propositions internationnales qui en découlent, continuent de vivre, également, par tous les actes anonymes, parfois faits par les mêmes compagnons-nes dont certain(e)s “religieux(ses)” se dissocient une fois de plus.

Complicité avec la Cellule ACCA et la CCF qui ont tous deux également subit les foudres de la “dissociation anonyme” dans les moments les plus difficiles.

Un clein d’oeil particulier au commando Anarchonihiliste Gianfranco Bertoli se revendiquant de la FAI/FRI et à la Cellule Anarchiste “Les Casseurs” qui agissent sur le réel par l’incendie en complicité -entre autre- avec les “rebelles en france”.

Un clein d’oeil également, à tou(te)s celleux, anonymes ou non, qui agissent sur le réel par la destruction, l’incendie, la propagation d’idée et de toutes les façons imaginables sans jamais se dissocier de compagnons-nes sous le feu de la répréssion.

Par l’organisation informelle et l’action polymorphe,
Répendons le Chaos!

Quelques anarchistes, aujourd’hui anonymes…