Les raisons de cibler ses deux structures de la domination sont évidentes : la municipalité nous impose jour après jour ses projets urbanistes (éco-quartiers et autres résidences ultra-sécurisées, dans lesquels s’installeront bientôt une population boboïsée prête à verser son fric dans de nouveaux commerces bio branchés). De toute manière, elle représente le pouvoir, ce qui en soit justifie l’attaque. Quant à l’Est Républicain, ça saute aux yeux de toute personne qui sait lire que ces larbins du pouvoir sont toujours prompts à relayer la propagande belliqueuse des flics, à lyncher tous ceux qui font le moindre pas de travers ou qui se rebellent contre cette société pourrie.

On a su plus tard qu’une agence bancaire CIC de la rue de Belfort a laissé des messages sur ses vitres, appelant à attaquer ce monde de fric et d’oppression : « Détruisons ce qui nous détruit ; Brûlons les banques (A) ». A côté, le DAB s’est entièrement obstrué de peinture et mis HS pour un petit moment.

Les murs de la ville ont également pris la parole : « Ni État ni MEDEF, Ni loi ni travail, Tranquillisez votre esclave : appelez-le citoyen, Sous les pavés les flics, A bas l’État … »

Une pensée à tous les inculpés du mouvement de révolte contre la loi « travail », que ce soit à Paris, Rennes, Nantes, Grenoble, Lyon….

C’est toujours le début !