• Rennes : 11h place CDG, jeudi 26 mai

Depuis le 1er mai, les grèves et les blocages économiques se multiplient (dépôts de pétrole, raffineries, axes routiers, gares, etc.), alors ne lâchons rien !

Plus que jamais, maintenons la pression, rendons la situation intenable pour le gouvernement !

Jeudi prochain, soyons à nouveau des milliers à manifester dans les rue de Rennes pour obtenir le retrait total de cette loi injuste.

Un autre avenir est possible !

Des rdv sont aussi posés vendredi et dimanche : par la.

 

  • Nantes : 14h place Bouffay, jeudi 26 mai. Suivi d’une AG interpro.

Contre la Loi Travail et son monde, dans la rue jusqu’a la victoire! Ni loi travail ni Etat d’urgence!

Depuis le 9 mars, un mouvement massif, populaire et déterminé monte à Nantes et dans toute la France.

Nous étions plus de 500 000 au début du mois de mars, dont 20 000 à Nantes contre la loi travail et son monde. Depuis, la jeunesse a pris la rue : lycées bloqués, étudiants mobilisés, actions, occupations, affrontements … Jeudi17 et 24 mars, à chaque fois, plus de 10 000 personnes défilaient à Nantes dans des manifestations survoltées.

Le 31 mars : journée historique. Plus d’un million de manifestants en France. Un palier est franchi. A Nantes, cette journée du 31 mars est hors norme. Pendant près de 20 heures, la ville est incontrôlable : manifestation monstre de 30 000 personnes, innombrables actions, barricades, occupation … Une génération entière de lycéens, d’étudiants, de chômeurs et de précaires prend conscience de sa force. Mardi 5 avril, malgré les vacances, 5000 personnes défilent à nouveau dans les rues de Nantes, dans une ambiance électrique jusqu’à la tombée de la nuit ! Quelques jours plus tard, le 9 avril, 15 000 personnes manifestent ensemble. Syndicalistes, lycéens, étudiants, ZADistes ont tenu la rue, unis face à la police. Le 28 avril, ce sont à nouveau plus de 30 000 nantais qui défilaient dans le centre ville malgré les intimidations !

suite ici.

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On bloque tout!

Le projet de loi El Khomri est une insulte et une attaque d’une rare gravité contre le monde du travail. Deux principes juridiques fondamentaux, qui tendaient jusque là à rétablir un équilibre dans la relation contractuelle entre salarié·e·s et employeurs, sont remis en cause : d’une part, la hiérarchie des normes, selon laquelle chaque degré (loi, accord de branche, d’entreprise, contrat de travail) ne peut déroger à des dispositions situées à un niveau juridique supérieur ; d’autre part, le principe de faveur, qui est une exception au premier, et qui pose que si une disposition d’une norme inférieure est plus favorable au salarié·e, ce sera tout de même elle qui s’appliquera.

Concrètement, avec cette loi, des accords locaux au rabais, obtenus sous la pression, pourront se substituer aux accords de branche ou à la loi. En organisant et généralisant la précarité, la flexibilité et en facilitant les licenciements, c’est une dégradation majeure du temps et des conditions de travail de millions de salarié-e-s qu’on nous prépare. Avec la promotion des référendums bidons en entreprise, le gouvernement montre qu’il est à mille lieues des réalités du monde du travail. Il nous vend une vision de la « démocratie sociale » simpliste, qui évacue une réalité simple : avec la menace du licenciement et un syndicalisme d’accompagnement inapte à les défendre, les salarié·e·s sont à la merci des patrons.

Suite la.