Mais que propose cet accord ?

– Un hébergement pour 48 personnes (sur environ 80 présentes) qui auraient dû en avoir un depuis longtemps du fait de leur statut de demandeurs d’asile ou de réfugiés.
– La «mise à disposition par la Ville du presbytère à des fins d’hébergement de personnes en grande précarité » engageant une rénovation. Rappelons simplement que ce bâtiment était inoccupé depuis plus de 7 ans et bien qu’il y ait de nombreuses personnes sans-abri, cela ne bouleversait ni la ville (le propriétaire), ni l’Evêché (le locataire). Or la future structure ne concernera pas les habitants actuels.

Ce protocole d’accord a donc pour conséquence directe la mise à la rue des personnes n’ayant pas reçu de propositions d’hébergement. Des propos explicites ont même été adressés au collectif lui réservant le soin d’ouvrir des squats ! Cette attitude est indécente et déloyale ! Rappelons que c’est pour mettre à l’abri les personnes expulsées violemment de la rue des stocks en juillet 2014 (immeuble appartenant à la ville de Nantes) que le presbytère a été occupé.

Tous les habitants actuels du presbytère ont droit, et ce, quel que soit leur statut, à un logement et/ou à un hébergement. L’Etat peut légalement, en cas de nécessité, réquisitionner les logements vides.
Le collectif de soutien ne demande que le respect du droit et se battra aux côtés de tous les migrants pour l’application de celui-ci !

Voilà pourquoi devant le refus des pouvoirs publics de trouver une solution pour tous, le collectif de soutien a considéré cet accord inacceptable !