Non, messieurs de l’administration américaine, vos excuses sont irrecevables ! Les populations arabes et musulmanes vous font savoir qu’elles ne sont pas dupes de votre politique à leur égard et que leur soumission ne vous sera jamais acquise, ni en Irak, ni nulle part ailleurs sur leur terre. Le seul mea culpa qui vaille, c’est que vous quittiez l’Irak et que vous cessiez de bénir la conspiration israélienne contre les Arabes et Musulmans.

Lire l’article: Bush et Rumsfeld, vos excuses sont irrecevables, par Zehira Houfani

Non au génocide de Gaza, par Faïza Skandrani

Ceux qui ont hérité des souffrances du peuple juif et qui ont été éduqués par des parents ou des grands-parents échappés des camps nazis ont raison de vivre dans la hantise du retour de l’antisémitisme et devraient se mobiliser pour éradiquer une nouvelle forme de génocide. Ceux qui ont subi l’oppression coloniale et qui ont été éduqués par des parents et des grands-parents qui ont combattu et milité pour se libérer du colonialisme ont tout aussi raison de vivre dans la hantise du retour du colonialisme oppresseur se targuant d’une mission civilisatrice. Si le mot génocide palestinien paraît à une certaine frange d’intellectuels inapproprié ou disproportionné, tel était le cas pour les antisémites qui ne considéraient pas, à l’époque d’Hitler, le génocide perpétré par les nazis contre les juifs comme grave. Lire l’article.

De la même auteure: Non au génocide de Gaza et au peuple palestinien

Rapport de la Commission québécoise de solidarité avec les femmes de Ciudad Juárez, par Rita Acosta, Gisèle Bourret, Marie-Hélène Côté, Marie-France Labrecque et Lucie Lortie

Ciudad Juárez présente une situation aiguë et inusitée de violence envers les femmes. Dans son rapport datant du mois d’août 2003, Amnistie internationale, suite à une enquête effectuée sur le terrain, fait état d’environ 370 femmes assassinées dont au moins 137 auraient subi des sévices sexuels avant d’être tuées. En outre, plus de 400 autres jeunes femmes manqueraient toujours à l’appel. Certaines n’ont pas été revues depuis dix ans. Une majorité de victimes avaient en commun d’être jeunes et jolies, âgées pour la plupart entre 15 et 25 ans. Elles étaient minces et avaient les cheveux longs. Toutes étaient issues de familles pauvres et plusieurs d’entre elles n’étaient pas originaires de Ciudad Juárez. À la recherche de meilleures conditions de vie, elles y étaient venues pour y travailler comme ouvrières dans l’une des nombreuses usines d’assemblage (maquiladoras) que compte la ville. D’autres étaient employées domestiques, étudiantes, vendeuses, secrétaires, réceptionnistes, etc.

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Crime et pauvreté à l’ère du libéralisme, par Jean-Marie Fecteau, professeur et chercheur

Comment une société « tient »-elle ensemble? Comment est-il possible de penser un savoir-vivre (et un vouloir-vivre) collectif se déclinant selon les règles de la démocratie et du libre marché? Question fondamentale qui hante les sociétés, à partir de ce moment où on a renoncé à faire de Dieu l’explication première et dernière de l’univers, où on a voulu inventer un monde fondé sur la liberté et le respect de l’intégrité des hommes et des femmes qui le composaient. En somme, il s’agit de faire sens de ce basculement radical du monde depuis maintenant deux siècles et de saisir les enjeux collectifs fondamentaux qui se sont déployés à partir de l’idée simple d’une liberté humaine vécue dans l’égalité. Lire l’article.

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«Les Yeux secs» et la caméra citoyenne de Narjiss Nejjar: un film sur des femmes prostituées devient un enjeu politicien, par Narjis Rerhaye – D’autres articles sur sujets apparentés

BONNE LECTURE !

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