Comme un chat calomniateur et délateur

Floréal Cuadrado a publié début 2015 Comme un chat, venimeux récit dans lequel il s’escrime surtout à calomnier et dénoncer la plupart de ses anciens compagnons des groupes autonomes actifs dans les années 1970, avec comme cibles privilégiées ses plus proches, dont moi Raymond Delgado.
Ayant entrepris, moi aussi, la rédaction d’un livre dans lequel je compte consacrer un (gros) chapitre au démontage des mensonges de Cuadrado, je n’avais donc pas l’intention de lui répondre avant la publication de mon livre. Mais la venue de Cuadrado, en octobre, dans une librairie de Béziers pour présenter et signer son torchon m’a poussé à diffuser un petit texte (1), signé aussi par d’autres personnes citées dans Comme un chat, auprès du public de la librairie. Et, bien sûr, j’en ai profité pour l’apostropher et le traiter de menteur, délateur et flic.
Et c’est donc, sans doute, en réponse à mes accusations qu’il poursuit sa campagne diffamatoire en diffusant une Apostille à Comme un chat (2), texte qui voudrait être la réfutation des accusations de flic dont il est l’objet. Dans le style emphatique et pontifiant qui est le sien depuis qu’il s’est mis à écrire et dans un fatras de citations et de notes, il essaye de démontrer que les délateurs, infiltrés ou flics (qu’il nomme sycophantes pour bien montrer son érudition) ne sont, le plus souvent pour ne pas dire toujours, qu’une construction fantasmatique des groupes ou individus agissant dans la clandestinité. Ce qui permet à ces clandestins de justifier ainsi leurs échecs et de cacher leur incompétence et erreurs. Allons bon, si c’est un spécialiste en la matière tel que Cuadrado qui le dit, c’est que ça doit être vrai ! Mais sur l’essentiel, sur ce qu’on lui reproche, il ne répond toujours pas de manière factuelle et concrète. Ainsi, par exemple, dans le conflit avec Alain Pécunia (3), militant anarchiste de la FIJL, Cuadrado n’a jamais nié formellement avoir remis un dossier des RG à celui-ci. Mieux, il se reconnaît dans le récit fait par Pécunia, alors que celui-ci ne donne aucun nom précis, seulement des initiales ! On peut donc considérer que c’est un fait avéré, ce qui soulève, pour le moins, pas mal d’interrogations et notamment : comment Cuadrado s’est-il procuré le dossier des RG sur Pécunia ?
On trouve d’autres indices troublants dans son bouquin. Lors de son arrestation en 1974, les flics trouvent, parmi les affaires saisies, un dossier sur les fachos de Béziers et Cuadrado, interrogé la-dessus, écrit (p. 207) : « Ils (les policiers) continuèrent sur le même mode : Un joli travail, il devrait plaire aux RG. Sarcastiques, ils ajoutèrent : Tu pourrais venir travailler chez nous… Tu as un certain savoir-faire. » Plus loin (p. 208) il révèle qu’un oncle de sa femme est inspecteur des RG à Nîmes et il fait dire aux policiers qui l’interrogent : « Il nous répond n’importe quoi parce qu’il est protégé par les RG ! » Et lors de sa seconde arrestation, en 1981, il s’adresse ainsi aux policiers (p. 381) : « Pourquoi ne m’aideriez-vous pas à me faire embaucher au département des faux de la Banque de France ? Je pourrais y être utile, et vous connaîtriez mes méthodes de travail qui semblent tant vous intéresser ! » Aveux provocateurs ou démonstration par l’absurde (vous voyez bien que je ne peux pas être un flic, puisque j’en parle ouvertement), peu importe, ce sont là des éléments qui, sils ne constituent pas une preuve, je l’admets, alimentent les soupçons qui pèsent sur Cuadrado. Et on peut se demander aussi pourquoi est-il revenu du Venezuela pour le procès du braquage de Condé, alors qu’il risquait plusieurs années d’emprisonnement : a-t-il eu des assurances de ne pas être condamné ? Comme on peut aussi se demander pourquoi est-il le seul, parmi toutes les personnes qu’il a fréquenté dans les groupes autonomes ou anars et qu’il cite nommément dans son bouquin, à être soupçonné d’avoir des accointances avec les flics ?
Mais ce ne sont là que des supputations et des rumeurs malveillantes, n’est-ce pas ? Et sur la question de la malveillance, de la calomnie et de la délation, il en connaît un rayon, le Cuadrado, comme il le prouve amplement dans Comme un chat. Dans son Apostille, il dit avoir voulu témoigner « avec fidélité, sans outrance (…) au plus près des faits » et prétend que ses contempteurs « n’ont jamais apporté le moindre démenti argumenté ou documenté à ce que j’ai raconté et plus particulièrement aux faits que j’y ai exposés. » Dénombrer la totalité des mensonges, calomnies et falsifications auxquelles se livre Cuadrado dans Comme un chat serait trop long. Je vais donc me  »contenter » ici de démontrer, à travers quelques faits auxquels j’ai participé et dont il existe encore des témoins qui peuvent attester la véracité de mes dires, qu’il ment éhontément, qu’il utilise la calomnie et la falsification des faits dans l’unique but d’alimenter son narcissisme pervers : chez Cuadrado c’est plus qu’un simple ego, c’est du tout-à-l’ego. Car tous ses mensonges et calomnies n’ont qu’un seul but : atteindre la notoriété au détriment des autres. Et conscient des limites romanesques, et donc médiatiques, du statut de rond-de-cuir de la Révolution, Cuadrado s’attribue un rôle prépondérant dans des affaires qu’il juge plus à même d’intéresser les médias et donc d’accroître sa notoriété : notamment la tentative d’enlèvement de Michel Hidalgo et le braquage de la perception de Condé. À preuve, les comptes-rendus de Comme un chat, parus dans la presse bourgeoise, qui mettent tous en exergue la participation de Cuadrado à ces actions (ainsi qu’à celles des GARI) pour lui décerner le diplôme de « bon » révolutionnaire. Je tiens à préciser ici qu’il n’est pas dans mon intention de hiérarchiser les actions, ni de rabaisser ou mépriser qui que ce soit : je considère qu’il est tout aussi important et efficace, en fonction du contexte, de fabriquer des faux (papiers et autres), diffuser un tract ou coller une affiche que d’enlever quelqu’un, poser une bombe ou commettre un braquage (les uns n’excluant pas les autres, bien entendu).
La tentative d’enlèvement de Michel Hidalgo, entraîneur de l’équipe de France de football, eu donc lieu en 1978, quelques jours avant le début de la Coupe du monde, pour dénoncer la dictature argentine où devait avoir lieu cette compétition. La police n’a jamais trouvé les personnes ayant participé à cette action, mais Cuadrado, en bon délateur, donne quelques noms, dont le mien. Il relate cette affaire dans le détail (pp. 322-334) de façon à faire croire qu’il y a participé, et même s’il est obligé de reconnaître, du bout de la plume, qu’il ne faisait pas partie du groupe qui a organisé cette action et n’était au courant que par moi, il n’hésite pas à s’attribuer un rôle important, sinon capital, dans cette affaire.
Pour bien mesurer l’étendue de ses mensonges il faut savoir qu’à cette époque, comme pendant la dizaine d’années où nous avons été très proches, nous avions une structure commune et partagions donc le matériel (faux papiers, armes, explosifs…) dont nous disposions. Premier mensonge de Cuadrado : il prétend qu’à cette époque nous étions séparés ? !!! et que je suis revenu le voir pour lui demander des faux papiers. La seule chose de vrai dans ce mensonge c’est que, au moment de préparer cette action, nous n’avions plus en commun que les planques et la fabrication de faux papiers, domaine dans lequel Cuadrado commençait à exceller et auquel il se consacrait quasi exclusivement, alors que moi j’avais d’autres activités et ne participait au projet commun que financièrement et parfois à des tâches de grouillot. Je n’avais donc pas à le supplier pour avoir des faux papiers, ils m’appartenaient autant qu’à lui.
Deuxième mensonge encore plus gros, Cuadrado prétend m’avoir fournit une arme pour cette action. Il suffit de lire attentivement la narration qu’il fait de cet épisode totalement inventé pour déceler les contradictions et donc le mensonge : « Je ne comprenais pas pourquoi Raymond voulait que je lui en donne une. J’étais certain que les participants à cette action en avaient à leur disposition. » En effet, pourquoi lui aurais-je demandé une arme alors que j’en avais à ma disposition parmi le matériel que nous partagions ? (…) « Si je ne voulais pas lui fournir une arme, je ne voulais pas non plus prendre le risque que mon refus fasse capoter l’opération. » (…) « L’arme que je lui fournirais n’aurait pas de munitions. » (p. 331-332) Il est donc évident que c’est grâce à Cuadrado que nous avons pu mettre en œuvre cette action, comme il est évident que c’est toujours grâce à lui si elle n’a pas fini dans un bain de sang.
J’ai encore du mal à concevoir comment il peut être aussi con pour mentir aussi effrontément, alors qu’il sait très bien qu’il y a au moins deux personnes, Lucio et moi, qui peuvent démentir formellement ses propos. Mais c’est sans doute propre aux mégalomanes dans son genre que d’oublier tout sens de la mesure et des réalités.
Pour ce qui concerne le braquage de Condé-sur-Escaut, il continue sur son élan mensonger et calomniateur, tout en prenant clairement ses distances avec cette action. Mais comme il ne peut pas s’empêcher de mentir et de s’attribuer une part de mérite il reprend, pour commencer, son antienne de faussaire indépendant auquel je suis obligé de m’adresser, et donc de ménager, si je veux avoir des faux papiers. En 1979, nous partageons toujours la même structure et nous gérons ensemble, avec mes ami-e-s, le matériel dont nous disposons dont les faux papiers. Ma relation avec Cuadrado n’a pas évolué, à cette différence notable près, c’est qu’il n’a plus de planque personnelle et qu’il utilise comme atelier celle que j’ai louée par l’intermédiaire d’une amie. Cuadrado ne participe plus à des escroqueries et la fabrication des faux papiers est financée par mes ami-e-s et moi avec le fric provenant des braquages. Il prétend aussi, qu’il nous a prêté du fric pour financer la préparation de l’action de Condé. Ha, ha, ha ! Passons, c’est tellement ridicule, que je ne sais pas quoi dire. Moins ridicules ce sont ses calomnies concernant le partage et l’utilisation du butin : s’il est vrai que certain-e-s ami-e-s se sont opposé-e-s à ce qu’il ait une part du magot, ce n’est pas simplement parce qu’il est parti à Londres pour se forger un alibi (bien que ce soit tout de même un peu révélateur de sa personnalité), mais c’est son comportement global qui était mis en cause, certain-e-s le jugeant peu fiable et magouilleur (réputation qu’il se traînait déjà depuis quelque temps dans nos milieux et à laquelle je ne voulais pas croire car, c’est bien connu, l’amitié rend sourd et aveugle). Mais finalement il a obtenu une part entière, comme chacun d’entre nous. Et je dis bien une part entière et non pas une demi-part, comme il le prétend. Et de cela, comme de tout ce que je dis ici, plusieurs personnes peuvent témoigner.
Mais le plus grave c’est que, pour satisfaire son ego et montrer combien son rôle a été important au sein des milieux activistes des années 1970, non seulement il ment et calomnie, mais il utilise la délation à tout va. Pour assouvir sa haine et sa soif de vengeance (mais peut-être aussi pour montrer à ses chefs des RG qu’il est un bon repenti), il dévoile les vrais noms de la quasi-totalité des personnes qui ont eu le malheur de le fréquenter à cette époque. Pire, il révèle certains faits délictuels, en les attribuant à des personnes précises (cf. entre autres, l’affaire Hidalgo). Et que répond-il à cela dans son Apostille ? : « Je mets au défi quiconque de démontrer que le moindre fait rapporté dans mes souvenirs, risque de conduire qui que ce soit devant les tribunaux. » Encore heureux ! Et il poursuit : « Quant à ce qui ne figure pas dans les archives judiciaires, c’est connu et présent dans celles des différents services de police qui ont eu à surveiller et enquêter ou dans les comptes rendus de la presse. » Pour ne prendre que le cas que je connais le mieux, c’est-à-dire le mien, je ne pense pas que les flics, et encore moins la presse, connaissent mon rôle exact dans l’action de Condé. Je n’ai jamais reconnu, ni devant les flics ni lors du procès, ma participation à cette action et aucun-e de mes ami-e-s arrêté-e-s n’a donné des indications aux flics concernant mon rôle. À preuve, je n’ai été inculpé et jugé que pour complicité et recel. Mais Cuadrado, en bon délateur,  »révèle » que j’en étais l’organisateur, que j’étais ci, que j’étais ça… (peut-être que je devrais le remercier : enfin quelqu’un qui me reconnaît à ma juste valeur !). Et il va plus loin dans l’ignominie calomniatrice en prétendant – et pour cela, l’ignoble Cuadrado, fait dire à sa femme – (p. 361) que j’ai ordonné à Pépé (le premier copain à être arrêté dans cette affaire) d’aller chercher un talkie-walkie qui était en réparation, ce qui a permis aux flics de l’arrêter. Il écrit : « Je ne comprenais pas l’attitude de Pépé. Lui qui était plutôt rebelle, il avait obéi aux ordres du petit chef Raymond. » Nouvelle calomnie ici : il est évident que je n’étais pas un petit chef, mais le grand chef de la CIA (Coordination Internationale Anarchiste) et donc Pépé avait intérêt à obéir, sinon c’était 3 balles dans la tête. Traiter ces calomnies par la dérision me semble être la seule réponse adéquate, tant les comportements que me prête Cuadrado sont éloignés de ma personnalité et des rapports qu’entretenaient les personnes qui constituaient notre groupe informel. Mais, à la réflexion, les calomnies de Cuadrado ne me font pas tant rigoler que ça, car elles justifient, en quelque sorte, les menaces de mort que j’ai reçu en 1984 (ainsi que lui, Rouillan et d’autres) de la part des flics fascistes d’Honneur de la police, menaces qu’ils mettront à exécution en décembre 1985, à Toulouse, en me tirant une balle dans la jambe. L’attentat ne fut pas revendiqué, les auteurs jamais retrouvés, bien sûr, et je ne voulus pas le rendre public pour ne pas donner des idées à d’autres excités. Cuadrado, qui avait rompu avec nous depuis trois ans, avait déjà commencé sa campagne de délation et calomnies (4) et il se mit donc à raconter, à qui voulait bien l’écouter, qu’il n’était pas sûr du tout que ce soient les fachos qui m’aient tiré dessus, qu’étant un salaud j’avais tellement d’ennemis que ça pouvait être n’importe qui. Ses propos me furent rapportés par des amis et lorsque j’eus l’occasion de le rencontrer lors d’un procès commun en correctionnelle, je lui demandai, ironiquement, s’il était vrai qu’il avait des informations sur ceux qui m’avaient tiré dessus. Mon intention n’était pas de l’agresser physiquement (je n’aime pas me salir en touchant des merdes de l’espèce de Cuadrado), mais un ami, plus impétueux que moi, lui asséna une paire de baffes avant qu’on ait pu le retenir. Cuadrado raconte cet épisode, à sa façon triomphaliste et calomnieuse, p. 431 de son torchon.
Pour parachever son entreprise diffamatoire il essaye, dans son Apostille, de me dénigrer en prétendant que j’ai été le seul fautif, par mes imprudences, des arrestations de juin 1981 et de la découverte de nos planques (mais contrairement à ce qu’affirme Cuadrado, toutes les planques n’ont pas été découvertes). Je reconnais volontiers ma part de responsabilité dans cet épisode, mais la question primordiale pour moi reste : comment les flics m’ont repéré ? J’ai toujours cultivé, tout au moins jusqu’ici, l’anonymat et la discrétion, et après ma première incarcération en 1975 pour mes activités au sein des GARI, j’étais parvenu à redevenir anonyme. À tel point que je ne faisais pas partie des personnes recherchées dans le cadre de l’enquête sur Condé, même après les cinq premières arrestations, intervenues, pour les quatre dernières, en mars 1980. Et cela est attesté par le rapport de synthèse des flics, contenu dans le dossier judiciaire qui fut remis, lors du procès, à tous les inculpés (et que je tiens à la disposition de qui voudrait le consulter). Pour preuve aussi, en juillet 1980, je suis interpellé à mon domicile, après un attentat à l’explosif commis par des autonomes, gardé à vue pendant 48 heures et finalement libéré sans qu’une seule question m’ait été posée sur Condé. Pour Cuadrado, la situation est totalement différente : soupçonné dès le début à cause de la relation de Pépé avec sa femme, il est arrêté quelques semaines après ceux-ci, mais n’est pas inculpé car son alibi est inattaquable. Il est donc dans le collimateur des flics et certainement très étroitement surveillé. À cette époque c’est la personne que je rencontre le plus souvent. On peut donc penser, objectivement, qu’il figure en tête de liste des personnes susceptibles d’avoir conduit les flics jusqu’à moi. Je pourrais donc l’accuser d’être le seul responsable de nos arrestations, et personne pourrait me contredire. Mais je ne le ferais pas, car je n’ai aucune certitude et la calomnie ne fait pas partie de mes arguments.
Jacques Prévert disait préférer le chats aux chiens, car il n’y a pas de chats policiers. Nul doute que s’il avait eu l’occasion de lire Comme un chat, il aurait changé d’avis.

Raymond Delgado – janvier 2016

(1) ATTENTION ! Comme un chat est un livre hautement toxique
Le dénommé Floréal Cuadrado a cru bon de faire publier ce qu’il appelle ses Mémoires, qui se déroulent, pour l’essentiel, dans les années 1970-80 au sein des groupes anarchistes activistes. Problème : ce livre n’est qu’un ramassis de mensonges et d’injures envers ses anciens compagnons de lutte. Et plus grave encore : par pur esprit de vengeance il dénonce, par leurs vrais noms, certaines personnes qui auraient, selon lui, participé à des actions illégales pendant cette période, mais inconnues de la police car n’ayant jamais été arrêtées ni même soupçonnées (par exemple, entre autres, une avocate assez connue sur Paris et toujours en exercice). Cela s’appelle de la DÉLATION.
Depuis quelques temps une rumeur circule dans les milieux anarchistes : Cuadrado aurait été (est ?) un collaborateur des flics des Renseignements Généraux. Ce livre vient donc confirmer la véracité de ce soupçon.
Exercice romanesque d’une mégalomanie et d’un narcissisme insupportables et risibles – surtout pour ceux qui, comme nous, ont connu le militant Cuadrado sous le sobriquet de  »Chochotte » -, Comme un chat se présente comme l’acte de contrition d’un ex-activiste repenti qui cherche à se faire pardonner ses péchés de jeunesse. S’il s’était contenté de cela, ce livre aurait été critiquable mais nous n’aurions pas réagi outre-mesure aux élucubrations d’un énième repenti. Mais l’entreprise de délation que constitue ce livre est insupportable et nous devons la combattre.
Claude, Hibou, Jean, Jean-Pierre, Monique, Raymond, Regina
(2) cras31.info/IMG/pdf/apostille_a_comme_un_chat_floreal_cuadrado.pdf

(3) Voir site Gimenelogues : http://gimenologues.org/spip.php?article620

(4) En 1983, nous avons le projet de créer une association 1901 sur Paris, dans le but d’imprimer, avec une offset de bureau, tracts et brochures militantes et aussi commerciales. Une amie nous sous-loue un petit appartement, ce qui nous permet de démarrer nos activités. Un mois après
cette amie nous informe que nous devons libérer l’appartement car elle en a besoin pour un autre usage.
Quelque temps plus tard, nous apprendrons par des amis communs que c’est Cuadrado qui a fait pression sur cette amie, en lui racontant qu’elle allait avoir des ennuis si elle continuait à nous louer cet appart, car nous avions l’intention de l’utiliser comme planque et pour fabriquer des faux papiers.