Cela je l’ai déjà exprimé dans des textes disponibles sur le site de « Non Fides », comme « A propos de l’appel au camp de Valognes », « Brèves notes sur Valognes et après », « Brèves notes sur le Chefresnes », etc. J’y rajoute ici le texte « Autonomie, violence et politique », qui critique de façon intéressante les appels au camp de Malville, en 1977. La situation a certes changé depuis lors, mais en pire ! A l’époque, face à l’ancien militantisme, bien marqué par le léninisme et en cours de décomposition, était en train d’apparaître la figure du nouveau néomilitantisme d’aujourd’hui, qui combinait déjà, mine de rien, les pires travers du passé et ceux du présent. Ces derniers dérivaient plutôt des idéologies « moléculaires » qui commençaient à être à la mode, façon Deleuze, que de l’idéologie marxiste-léniniste d’antan. A la différence que, à l’époque, les oppositions révolutionnaires au nucléaire civil et militaire avaient, bien que minoritaires, le vent en poupe en Europe de l’Ouest. Ce qui n’est plus le cas actuellement.

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