Le rapport à l’Etat nous a montré ses aspérités et donc son idéologie comme les symptômes d’une maladie nous permet de mieux la comprendre et de créer ses antidotes.

Le paradoxe c’est qu’en refusant de se remettre en cause, il nous pousse à le remettre en cause.

Il est du devoir et de l’intérêt de chaque portion du peuple de le remettre à sa place parce qu’on est dans le même bateau.

Lorsque l’Etat est mis à sa réelle place c’est à dire en fonction support, lorsque le peuple prend conscience de sa réelle souveraineté et qu’il se montre soucieux de tous et toutes, lorsque nous nous plaçons au centre de nos vies, lorsque nous comprenons nos interrelations entre nous et avec la nature, nous dessinons devant nous un avenir lumineux. Seul avenir viable.

Certains diront que ce ne sont là que de belles paroles mais ce qui se conçoit idéalement est possible matériellement parce que c’est au moment où cette idéal est partagé, qu’il devient force motrice. Nous l’avons partagé avec nos copains Zadistes et Notre Dame Des Landes en est le produit.

C’est quand nous nous libérons de nos chaines mentaux que nous changeons le système. Il nous faut alors remettre en cause les privilèges en échange de plus de droits et de dignité pour celui qui en serait autrement privé.

La nature tout comme l’homme a ses droits. Le légitime l’emportera toujours sur le légal.

C’est cela que nous apprend la ZAD qui n’est pas simplement une Zone A Défendre mais un Idéal A Défendre.

Un Idéal en construction mais un idéal à préserver.

Un idéal qui nous surpasse.

Un idéal magique qui s’est construit à partir du champs libre laissé par l’Etat.

Le peuple ne doit pas avoir peur de la ZAD, il doit la chérir, la soutenir parce ce qu’il se passe là bas c’est notre antidote à un Etat malveillant et donc à un malheur collectif.

Ils nous appellent à l’aide, soutenons les parce que les soutenir, c’est nous soutenir, c’est vous soutenir !

ZAD-NDDL – s’ils reviennent, on résistera plus fort encore ! ( https://zad.nadir.org/spip.php?article3095 – https://nantes.indymedia.org/articles/31796 )