Il semble que ce soit le webjournal Breiz Atao , dont le fondateur Boris Le lay a récemment été condamné pour injure raciale (voir aussi ici), qui se charge de centraliser les délations, en ces termes : « Nous prenons toute information sur les éléments d’extrême-gauche collaborant avec les islamistes à cette adresse » (suit une adresse e-mail).

Avant même ce rassemblement, ce média menaçait les militants en ces termes (ce sont eux qui soulignent :  » toute la racaille qui se présentera demain sur les lieux pour soutenir l’islamisme sera dûment répertoriée par les nationalistes. »

En novembre et décembre 2014, Breiz Atao avait déjà publié les photos et nom accompagnés de quelques éléments biographiques de « traîtres pro-islamisme », jetant à la vindicte plusieurs militants antiracistes, antifascites et de gauche radicale quimpérois et finistérois.

En complément, on peut lire le communiqué du collectif antifasciste de Quimper sur cette manifestation.