Nous ne nous parerons donc d’aucun artifice, il s’agit d’une vengeance d’Etat contre un compagnon récemment accusé d’avoir perpétré l’assassinat du maton Makis Galimanis, abattu prés de la prison de haute sécurité de Domokos, en pleine lutte contre la réforme pénitentiaire d’Athanassios et ses prisons de type C. Contre un incorrigible expropriateur, récemment accusé d’un braquage à 400 000 euros avec Spiros Christodoulou. Contre celui qui avait été le pilote de l’hélicoptère avec lequel fut réalisée une belle humiliation de la pénitentiaire hellénique, l’évasion de la prison de Korydallos de 2006 aux cotés du spécialiste en la matière Vassilis Paleokostas, inculpé notamment dans l’affaire de l’enlèvement du patron des patrons Mylonas aux cotés de l’anarchiste Polykarpos Georgiadis.

Tsironis était lui en cavale depuis des années pour sa participation au groupe des dits « braqueurs en noir » avec l’anarchiste Giannis Dimitrakis et les frères Marios et Simos Seisidis (Simos avait été acquitté aussi bien pour cette histoire de « braqueurs en noir », que pour la tentative d’assassinat du flic qui lui a tiré dans la jambe lors de son arrestation en mai 2001, conduisant à l’amputation du compagnon). Après une attaque à la kalachnikov contre le commissariat d’Agia Paraskevi, les flics avaient mis une prime de 600 000 euros sur la tête de Grigoris.

Les trois étaient aussi recherchés pour une série de braquages ces derniers mois (à Farkadona et Trikala le 2 avril et à Ambelonas et Larissa le 30 avril). Ils sont présentés dans les médias comme proches des organisations révolutionnaires armées, et ayant participés à des braquages aux cotés de Nikos Maziotis, membre de l’organisation Lutte Révolutionnaire.

Voici donc les premiers mots de Grigoris Tsironis et un texte en souvenir de Dravilas et en solidarité avec les deux compagnons arrêtés.

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