Rassemblement – Jeudi 6 mai 2004 à 10h00
devant le Palais de Justice – Quai François Mitterrand

AC ! Nantes vous appelle à venir soutenir les 69 chômeurs/euses qui
déposeront plainte ce jeudi 6 mai 2004 auprès du Tribunal de Nantes.
D’autres plaintes suivront, de nombreux dossiers sont actuellement en
préparation à ce jour et devraient faire l’objet d’un dépôt de plainte
courant juin.

Après une première victoire obtenue par les 35 chômeurs/euses de
Marseille, il nous faut multiplier les actions en justice pour obtenir
non seulement, le rétablissement dans leurs droits des « recalculé(e)s »
mais aussi une remise à plat du système d’indemnisation du chômage.
Si le préjudice subi par les « recalculé(e)s » concerne entre 600000 et
850000 personnes n’oublions pas que l’accord du 20 décembre 2002,
version II du PARE, a aussi écarté purement et simplement des centaines
de milliers de gens du droit à l’assurance chômage et réduit
considérablement la durée d’indemnisation de ceux qui y ont eu accès de
puis le 1er janvier 2003.
Quand à l’accord du 19 octobre 2000, version I du PARE , il a remplacé
l’assurance qui indemnise pour un préjudice subi par le contrat. C’est
un véritable hold-up sur les cotisations des salariés qui a été opéré
par les signataires de cette convention sur les cotisations des salariés.
Ce système coercitif n’a pas permis le retour à l’emploi promis.
D’un excédent financier prévisionnel considérable ont est passé à un
déficit bien réel en deux ans seulement. La baisse des cotisations
patronales et l’argent distribué généreusement aux patrons sous
prétexte de formation (les 42% du camembert menteur appelé, par les
partenaires sociaux aide aux chômeurs) sont entre autres responsables de
cette situation.
Les formations dignes de ce nom ont quasiment disparu, situation
ubuesque où on vous impose un bilan d’accompagnement qui coûte entre 650
et 900 euros mais où on vous refuse une formation qui n’en coûterait que
500.
Le marché du travail continue à se dégrader en quantité mais surtout en
qualité.
Les partenaires sociaux qui s’étaient à l’époque auto proclamés
compétents en la matière ont échoué.

Une remise à plat du système d’indemnisation de tous les chômages s’impose.
Pour l’obtenir et enfin mettre un coup d’arrêt à toute cette politique
antisociale, la lutte des recalculés est un levier important sur le quel
il nous faut peser de toutes nos forces.

Jeudi 6 mai 2004 – 10h00 – Toutes et tous devant le tribunal de Nantes
pour dire non à la fabrique de l’apartheid social.