À l’initiative de cette action, le collectif « Round-up non merci! » tentait ainsi d’obtenir de la direction du magasin qu’elle retire ce produit reconnu très toxique sur les organismes aquatiques et notre santé, et déjà interdit dans d’autres pays. La direction n’a pas voulu discuter, préférant faire intervenir la police pour les évacuer après avoir relevé leur identité.

Un échec pour le collectif ?  Si celui-ci n’a pas obtenu, comme d’autres fois, que le Round-up soit déréférencé, il s’est au moins fait entendre d’une clientèle globalement compréhensive. Esprit bon enfant mais tous sont convaincus qu’il faut continuer, revenir, rencontrer toutes les autres enseignes, car ce poison non biodégradable se retrouve dans l’eau que nous buvons, les tests urinaires le prouvent: 44 % des français en ingèrent. 

Sophie pour le collectif RUNM.