Jean-Marie Le Pen a été attaqué par des œufs à Manchester alors qu’il y venait ce dimanche 25 avril pour donner son soutien à la campagne électorale du parti d’extrême droite britannique. Les antifascistes ont découvert la location de son meeting et ils ont attaqué sa voiture au moment de son départ

Des centaines d’antifascistes anglais ont attaqué la voiture qui transportait Jean-Marie Le Pen. La scène était chaotique et la voiture a rapidement été recouverte de tomates et d’œufs pourris ainsi que d’autres détritus.

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Pendant l’allocution de Le Pen à l’intérieur de l’hôtel Cresta à Altincha (Royaume-Uni), les cris des antifascistes pouvaient être entendus dans la salle. Quand Le Pen quittait le lieu de conférence, sa voiture a été prise d’assaut par des manifestants et recouvertes d’œufs pourris. La police a formé une barricade autour du véhicule jusqu’à ce qu’elle puisse se dégager.

L’action s’est déroulée avec succès, la limousine noire a été bloquée un bon moment, obligée d’avancer à la vitesse d’un escargot. Elle était confrontée à des barricades et des sittins devant la voiture. A chaque fois que la police arrivait à percer la première ligne de manifestants, d’autres venaient se rajouter à l’arrière de la foule. La police s’est montrée agressive mais les mollosses du parti nationaliste britannique étaient les pires (Sur la vidéo ont peu en apercevoir molester une jeune femme à terre)

Apprenant la présence de nazis dans l’hôtel grâce aux manifestations, des espagnols ont quitté l’hôtel. La tentative du parti de se donner une image normalisée a échoué grâce aux actions de protestations des antifascistes.

Les manifestants s’étaient rassemblés à Manchester et Birmingham pour dénoncer la visite de Jean-Marie Le Pen. Ils portaient des signes comme « les réfugiés sont les bienvenus ici », des centaines de voix ont fait comprendre leur désagrément de voir le leader de l’extrême droite française en visite sur place.

Ces manifestants avaient remis en question la décision de laisser Le Pen entrer dans le pays. Mais le ministre de l’Intérieur David Blunkett a déclaré que Le Pen était un citoyen de l’Union européenne et qu’il avait donc la liberté de circulation bien qu’il préférerais que Le Pen ne soit pas là et que le parti nationaliste britannique n’existe pas.

Les cris s’entendaient de l’intérieur de la conférence. Interrogé sur ce qu’il aurait voulu dire aux manifestants, Le Pen a déclaré au traducteur : « Le message est assez simple. Nous devrions leur dire de se calmer. Le but de la visite n’est pas d’inciter une quelconque agitation. »

(Sur Indymedia UK)