La préfecture a tenté d’interdire de fait la manif de samedi dernier en bouclant le centre-ville, en balançant les jours précédents des fausses rumeurs dans les médias (quant à la préparation d’émeutes pour ce jour), puis en lâchant des brigades de BACqueux aux abords du rassemblement pour multiplier les contrôles et les fouilles (suite auquel même le matériel médical a été confisqué). Le rassemblement -bien plus massif qu’espéré- est bien parti en manif et a serpenté les rues de Nantes. Malgré le très peu de contact entre les manifestant.e.s et les flics, ces derniers ont procédé à un bon nombre d’interpellations. Nous vous en résumons les suites ci-dessous.

– 20 arrestations (dont 9 avant le rassemblement).

– 11 personnes passeront en procès très bientôt (dès début décembre). Une bonne partie de ces jugements porteront sur la seule accusation de « port d’arme » (opinel, masque à gaz de protection,…). Puis d’autres personnes passeront pour « participation à un attroupement armé », ou bien « outrage ».

– 3 personnes ont été présentées devant les juges lundi en comparution immédiate (toutes pour attroupement, l’une avec un fait aggravant car « visage dissimulé », une autre pour dégradations). Une femme qui était jugée en comparution immédiate a été incarcérée directement après son procès.

Comme d’habitude, nous conseillons aux personnes ayant des suites judiciaires de prendre contact avec le comité anti-rép (0675309545) pour préparer leur défense et rencontrer un avocat de confiance.

Le CARILA