Nous appelions à un petit rassemblement pour nous inviter tout comme le rédacteur en chef du courrier de l’Ouest l’était au conseil d’administration de la radio qui se tenait ce mardi 4 novembre. L’objectif pour nous était de demander notre retour à l’antenne de l’émission, protester contre l’ingérence du courrier de l’ouest et pour que radio g reste une vrai radio associative et alternative. (voir ici notre texte expliquant notre suspension de l’antenne : https://nantes.indymedia.org/articles/30339 )

Une grosse trentaine de personne avait répondu à notre appel lancé la veille (ça fait chaud au cœur). Alors que nous prenions la parole sur le trottoir afin d’expliquer à toutes les personnes présentes la situation. Le président de l’association passa la tête à travers la porte du bâtiment afin de nous dire « vous pouvez partir, tout ce qui était prévu ce soir est annulé. Le CA est annulé. Au revoir. » Nous avons terminé notre présentation, répondu aux questions. Une discussion s’est engagé sur les problèmes que notre situation soulève ou plusieurs personnes présentes (auditeurs, ou animateurs de la radio). Suite à cette discussion nous et certaines présentes membres de l’association de radio G ont décidé de monté pour discuter avec les membres du CA, au moins pour savoir quels étaient les motifs de l’annulation de ce CA, ainsi de savoir les suites à cette histoire.

Nous avons frappé à la porte de la salle de réunion et nous avons trouvé le CA, ainsi qu’une personne qui nous tournait le dos et qui cherchait à se cacher le visage tout en discutant autour d’une bouteille. Nous avons demandé si le CA était vraiment annulé et pour quelle raison ? Ils nous ont dit que le CA était effectivement annulé, qu’ils discutaient ou « travaillaient » juste entre eux et qu’on était pas les bienvenus, qu’ils avaient déjà perdu assez de temps à parler avec nous (30 min la semaine dernière, et 3 heure en janvier 2014). Ils nous ont annoncé que le CA n’est pas ouvert à tous les membres de l’association, que cette ouverture est choisi par le CA. Mais qu’en est il de cette personne qui apparemment « travaille » avec vous ? Et à plusieurs reprises ils ont répétés que l’association fonctionnait « comme ça, que c’était eux qui décidaient et que c’était pas à discuter ». La discussion à vite tourné en « jus de boudin » et en gros on à refait l’échange qu’on a eu avec eux lors de notre convoc’ de la semaine dernière..sauf que c’est vraiment quasi impossible de discuter sachant qu’ils répètent leurs mêmes craintes que sont « l’atteinte à une personne » (le journaliste) et le fond (les propos) tenu dans notre émission. Lorsqu’ils ont parlé de « diffamation », on a répété que selon nous il n’y avait pas de diffamation et pas de plainte déposé non plus, que cette crainte et cette accusation ne tient pas debout).
A ça ils nous ont répété « qui vous êtes pour juger ce qui est de la diffamation ? « , on leur a répondu « Et vous ? ». Un membre du CA a exprimé son « incompréhension » vis à vis de notre réaction. Car il faudrait se faire suspendre de l’antenne et se taire ? Car on devrait laisser une association dont on est membre à part entière fonctionner de manière aussi autoritaire ? Car on devrait accepter qu’un journaliste ou un journal « mainstream » dicte sa loi à une radio « libre » et « alternative » ?
Les nombreux messages de protestation que le CA a reçu, ne leur ont pas fait plaisir ! Nous oui, vous pouvez toujours leur dire ce que vous pensez de cette histoire ici : 02 41 60 47 47 / secretaire.radiog@gmail.com, et pourquoi pas au courrier de l’ouest : 02 41 255 255 / redac.angers@courrier de l’ouest

à la fin de l’entretien ils nous ont répété que si on n’était pas content de notre sort, on pouvait allé créer une autre radio qui fonctionnerait comme on voulait et partir de nous même, ou aller sur « radio libertaire » (!). Ils seraient bien content qu’on parte de nous même… Mais nous on ne nous « mute » pas, et on ne lâchera pas !
à la sortie de cette « discussion », nous avons raconté aux personnes restées dehors ce qu’il venait de se dire. Ensuite nous n’avons pas appelé à la dispersion, car c’est pas notre genre. à bientôt sur les ondes, sur internet, ou dans la rue !

Jeudi nous ferons une nouvelle émission, qu’on mettra sur le site pochespercees.lautre.net dans les jours qui suivront .