Suite à cette agression, un groupe de militants antifascistes est intervenu devant « la frite rit » (le commerce qui a servi de base arrière aux fascistes et dont Hermant est le gérant) afin de porter secours à ces spectateurs. Les fascistes, débordés, ont alors pu compter sur la collaboration active de la police : Hermant et son groupe ont à nouveau fait usage d’armes sur la voie publique (flash ball, bombes lacrymogène) et la police, sur demande du groupe de nazillons, a chargé les antifascistes à coups de matraque et de gaz lacrymogène. Quelques interpellations sont à déplorer.

Tout le reste de la soirée, Hermant (qui appelle les flics par leurs prénoms) tournait aux alentours du concert dans une voiture de police.

La connivence entre la police et les fascistes lillois n’est plus à démontrer. Déjà en 2009 la police avait communiqué les noms et adresses de 26 anarchistes à Claude Hermant en toute impunité.

Hier, l’association entre la police et les groupuscules fascistes a encore franchi un stade : ils collaborent désormais ouvertement et montent des attaques communes contre les antifascistes.

Liberté pour les camarades interpellés !

Action Antifasciste NP2C