Les personnes sont arrêtées et emmenées dans des bus.

Des places auraient été libérées ces derniers jours dans différents centres de rétention. La perspective semble donc que les expulsions de squats et du campement soient suivies d’expulsions du territoire. Les autorités se serviront sûrement du « dispositif exceptionnel » mis en place à Calais la semaine dernière comme argument pour dire que les personnes qui n’ont pas demandé l’asile à cette occasion peuvent être renvoyées sans inconvénient dans leur pays.

Une violence de plus, qui rappelle la séquence Besson en 2009 et les tentatives de renvoyer les Afghans dans leur pays. Et la répétition de ce qui se fait depuis douze ans.

[Publié le 2 juillet 2014 sur Passeurs d’hospitalités.]