Ils affirmeront notamment :

« Les signataires constatent que les raisons qui les ont amené(e)s à lutter contre la bourgeoisie impérialiste, ses États, ses alliances, ses fractions nationales, ses compradores, ses forces armées et policières, etc., loin d’avoir disparu, sont plus impératives que jamais. Jamais l’injustice, la misère et l’oppression n’ont régné à ce point en maîtres de l’humanité. Les lois de l’économie de marché plongent chaque jour plus profondément les peuples du monde dans la misère. La négation des droits nationaux de nombreux peuples, le racisme, le sexisme et la dévastation de l’écosystème participent de cet écrasement général de l’humanité au profit d’une poignée de nanti(e)s. On a raison de se révolter ! »

Cette date deviendra la Journée internationale des prisonnières et prisonniers révolutionnaires célébrée partout à travers la planète.

L’OCML Voie Prolétarienne apporte son soutien particulier à deux camarades enfermés en France : Georges Abdallah, communiste libanais enfermé depuis 1984, et Enguerrand, militant breton condamné à 1 an de prison pour s’être opposé au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Mais partout sur la planète des milliers de camarades subissent une répression féroce.

– En Palestine, des milliers de personnes croupissent dans les geôles sionistes.
– En Turquie, les militants turcs et kurdes subissent la torture.
– Dans l’État espagnol, les prisonniers basques comme ceux du PCEr et des GRAPO subissent un acharnement répressif extrême.
– Aux Etats-Unis, Léonard Peltier comme Mumia Abu Jamal paient de dizaines d’années de prisons leurs engagements révolutionnaires et anti-racistes.
– Au Maroc, plus de 200 prisonniers politiques sont enfermés et privés de leurs droits les plus élémentaires.
– En Inde et aux Philippines, des centaines de prisonniers maoïstes sont incarcérés. Tout comme le professeur Saibaba de l’Université de New Delhi et vice-président du Front Démocratique Révolutionnaire.
Ce 19 juin 2014, l’OCML Voie Prolétarienne réaffirme son soutien aux prisonniers révolutionnaires, communistes et anarchistes, antifascistes et anti-impérialistes, qui payent d’années de prison leurs engagement révolutionnaires et exige leurs libérations.

Liberté pour Georges, Enguerrand et tous les prisonniers révolutionnaires !
On a raison de se révolter !
Contre le capitalisme et sa répression, la solidarité est notre arme !