Urgent : appel à mobilisation contre la destruction de la ferme de saint-jean-du-tertre
Catégorie : Local
Thèmes : RépressionResistances
Lieux : Notre-Dame-des-LandesZAD
Le rendu du procès des occupant-e-s est tombé cet après-midi : illes sont expulsables sans délai. Plusieurs sources concordantes nous font penser qu’une intervention est prévue demain mercredi matin pour détruire cette ferme (et uniquement cette ferme).
Pour les en empêcher, nous avons besoion d’un soutien massif et diversifié. Nous vous appelons à venir partir de 5h mercredi matin directement à Saint-Jean-du-Tertre ou à Bellevue, ou un départ sera organisé à 5h. Faites passer le mot !
https://zad.nadir.org/spip.php?article2393
Franck Dubray, reporter photographe à Ouest France, a twitté mardi soir vers 20h20 que l’opération de St Jean du Tertre était annulée : https://twitter.com/DubrayFranck/status/458671576247197696 puis de nouveau 10 minutes plus tard : https://twitter.com/DubrayFranck/status/458673137912397824
A prendre avec prudence….
6h45 : pas de flics à la Paquelais, Notre dame des Landes, Ardillières, Vigneux… Tout reste calme pour l’instant…! Il y a du monde à la Ferme de Saint Jean du Tertre….
8h00 : mobilisation de 200 à 300 zadistes pour protéger la ferme du tertre à #NDDL. Pas d’intervention de la police.
9h15 : Tout reste calme sur la Zad et notamment au Tertre et Bellevue !
9h30 : pour l’instant, on a l’impression que l’intervention est aussi plombé que leur aéroport…
Sur Ouest France, ils disent… : Ce mercredi matin, les militants anti-aéroport attendent toujours l’intervention des forces de l’ordre. En vain. L’opération, qui, selon nos informations, était effectivement calée dès mardi matin, a été annulée vers 20 heures au plus haut niveau de l’État. Cinq escadrons de gendarmes mobiles ont alors été démobilisés.
URGENT ! Selon une source d’un journaliste qui est revenu sur place à la ferme du tertre, l’intervention sera imminente ! Changement de stratégie dernière minute ? De toute façon, ses confrères journalistes sont au retour à la ferme aussi…
Les barricades restent fermées du coup !!
Un twitt : « La préfecture ne sait tellement plus quoi faire avec #NDDL, qu’elle dit aux journalistes de venir pour rien… DEUX FOIS en une journée. »
Selon @Prefet44 : « Pas d’intervention prévue. Le processus prévoit d’abord la notification décision justice »
https://zad.nadir.org/spip.php?article2395
Beaucoup des manifestants sont venus ce matin 5h pour défendre la ferme du Saint Jean du Tertre et la Freuzière, une autre maison proche qui est menacée de l’expulsion ( selon nos informations, ERDF voulait couper aussi leur access en même temps que le Tertre).
Finalement, pour des raisons qu’on ignore, ni flics ni machines ne sont venuese aujourd’hui pour expulser et détruire la Ferme du Saint Jean du Tertre. La Préfecture a « assuré Mercredi midi qu’il n’y avait pas d’intervention prévue « à ce stade », et qu’une intervention n’était pas souhaitable » dans les conditions telles qu’elles sont présentes. »
Comme la Préfecture a encore montré qu’elle change sa stratégie suivante, même 2,3 fois a une seule matiné, on maintient la mobilisation pour cette nuit et demain !
Les barricades sur la route de « Chênes de Perrières », dans l’Ouest de la Zad restent sur place. Besoin de renfort et soutien dès que ce soir jusqu’au demain !
Merci à celles et ceux qui sont venues ce matin, c’est rassurant d’avoir encore une fois vu que la mobilisation contre l’aéroport ne faiblit pas !
À demain !
Ce communiqué a été élaboré sur place par des habitant-es, occupant-es, paysan-nes, voisines, complices et plus simplement entre personnes en lutte ensemble :
« Face à une menace claire d’intervention policière sur la ZAD, le mouvement d’opposition au projet d’aéroport a montré sa détermination, son unité et sa capacité à se mobiliser.
Toute la nuit paysan-nes, occupant-es, citoyen-nes ont barricadé ensemble les accès à la ferme de Saint Jean du Tertre dont la destruction avait été planifiée ainsi que protégé les lieux occupés alentours, également menacés.
Des dizaines de tracteur, plusieurs centaines de personnes étaient présentes dès 5h du matin. Cette réction massive et unitaire du mouvement sera systématique face à toute tentative d’intervention sur la zone.
Les collectifs locaux restent vigilants et prêts à mettre en place le blocage de la région pour empêcher toute expulsion ou début de travaux. A l’échelle nationale 200 collectifs prévoient l’occupation de lieux de pouvoir en cas d’intervention.
L’aéroport ne se fera pas ! Sur plave l’occupation du territoire s’intensifie, nous continuons à l’habiter et à le cultiver. Nous déjà, ensemble, dans l’après projet. »
Les résistant-es de Saint Jean du Tertre.
Hier à 11h la préfecture nous à contacter pour rentrer en négociation.
Elle voulait que les routes soient libérées et qu’il n’y ai pas d’affrontements. En AG nous avons décidé de demander qu’il n’y ai une prise de parole publique sur le fait qu’il n’y aurait aucune expulsion sur l’ensemble de la zad d’ici la fin des recours engagés. Au terme des négociations nous avons obtenus la résolution ci dessus.
Voici le communiqué suite à l’occupation, mobilisation et négociation autour de la maison de St Jean du Tertre
Face à la puissance du mouvement, la préfecture recule :
« Dans un souci d’apaisement , monsieur le préfet m’autorise à vous proposer un cadre de résolution globale de la situation comprenant d’une part un gel du processus d’expulsion et de déconstruction des deux maisons à Saint-Jean du Tertre et à la Freusière pour la durée
du traitement des contentieux en cours sur le futur aéroport et d’autre part la mise « sous-cloche » des maisons
venant à se libérer de leurs occupants légaux sur même durée. La mise sous cloche s’entend comme la non déconstruction des maisons et l’absence de leur occupation illégale. »
Tenons ferme
Nous pouvons dire que c’est une belle victoire pour l’ensemble du mouvement.
Dans la confusion et l’emballement de jeudi nous avons fait des erreurs dans la communication que nous allons essayer d’éclaircir ici.
Récit des événements :
lundi 14 avril : au alentour de 12h occupation de la maison
mardi 15 avril : visite de l’huissier pour constater l’occupation
jeudi 17 avril 18h : visite de l’huissier pour signifier la convocation des habitants par référé heure par heure pour le lendemain. Un référé heure par heure est une procédure ultre rapide où il n’est pas possible de demandé un report ni de faire appel
vendredi 18 avril 14h : procès à Nantes. L’état est partie prenante dans la procédure et demande l’expulsion pour raison de santé public. En effet il y a de l’amiante sur les toits. C’est la première fois que l’état s’inquiète de notre santé !
mardi 22 – 15h : rendu du procès. La maison est expulsable de suite et la démolition est prévue pour le lendemain. Nous apprenons de plusieurs source différentes que des gardes mobiles, des entreprises de démolition ainsi qu’EDF et VEOLIA sont mobilisés pour le lendemain 6h afin de procédé à la sécurisation et la destruction de la maison de St Jean du Tertre ainsi que pour coupé l’éléctricicité à la freusière. Est donc lancé un appel à mobilisation immédiat. Toute la nuit des barriacades sont érigées sur les routes pour protéger la maison et plus largement les maisons de la freuzière, la tarte et l’autre St Jean du Tertre.
mercredi 23 – 5h : Les accès sont bloques et plusieurs centaines de personnes sont présentes sur place. 9h On apprend que le ministre de l’intérieur à annuler l’opération dans la nuit 11h la préfecture rentre en contact pour rentrer en négociation.Elle veut que les routes soient libérées et qu’il n’y ai pas d’affrontements. En AG est décidé de demander qu’il n’y ai une prise de parole publique sur le fait qu’il n’y aurait aucune expulsion surl’ensemble de la zad d’ici la fin des recours engagés. plus tard dans l’après midi la préfecture refuseras tout en disant qu’elle ne souhaitait pas qu’il y est d’affrontements sur la zad d’ici la fin des recours engagés. Après plusieurs discussions la préfecture propose la résolution ci dessous.
« un gel du processus d’expulsion et de déconstruction des deux maisons à Saint-Jean du Tertre et à la Freusière pour la durée du traitement des contentieux en cours sur le futur aéroport et d’autre part la mise « sous-cloche » des maisons venant à se libérer de leurs occupants légaux sur même durée. La mise sous cloche s’entend comme la non déconstruction des maisons et l’absence de leur occupation illégale. »
La mise sous cloche des maisons venant à se liberer pose un réel problème de conscience à l’ensemble des personnes présentes. Un inventaire des maisons étant toujours occupé par des occupants légaux est fait avec l’ensemble des composantes de la lutte. Il s’avère qu’ aucune ne viendra à se libérer dans ce laps de temps.
Jeudi 24 – 11h : La préfecture envoi par mail la résolution suivante : « Dans un souci d’apaisement , monsieur le préfet m’autorise à vous proposer un cadre de résolution globale de la situation comprenant d’une part un gel du processus d’expulsion et de déconstruction des deux maisons à Saint-Jean du Tertre et à la Freusière pour la durée du traitement des contentieux en cours sur le futur aéroport et d’autre part la mise « sous-cloche » des maisons venant à se libérer de leurs occupants légaux sur même durée. La mise sous cloche s’entend comme la non déconstruction des maisons et l’absence de leur occupation illégale. »
Négocier avec la préfecture est questionnant ! Cependant ici entre la résolution ci dessus et les dires oraux du préfet on peu s’attendre à ce qu’il n’y est pas d’expulsion sur la zone jusqu’a la fin des recours engagés.
Pour nous c’est la préfecture qui recule devant la force de l’ensemble du mouvement.
https://zad.nadir.org/spip.php?article2408
Tout d’abord un grand merci à tout-e-s celles et ceux qui sont venu-e-s défendre la ferme de St Jean du Tertre !
Nous pouvons nous féliciter ensemble d’avoir répondu de manière déterminée à la provocation de la préfecture.
Dès 15h, ce mardi 22 avril, après l’annonce du rendu qui exigeait la destruction de la maison et la confrontation des différentes sources nous annonçant la volonté du préfecture de passé en force, le mouvement dans son ensemble a répondu présent.
En quelques heures, les réseaux sont informés ( habitants, voisins, zadistes, agriculteurs, comité de soutien ) relayent l’information et affluent vers la maison dès le soir. Toute la nuit, tracteurs et bonne volonté assurent la construction de barricades sur toutes les routes menant à la ferme, relayé ensuite par des personnes qui assurent leur surveillance et leur protection.
Dés 5h du matin, c’est un flot ininterrompu de personnes de tout âge et de tout horizon qui arrive par le chemin venant de Bellevue pour faire acte de présence et de résistance si besoin.
A 11h toujours aucun flics à signaler aux environs, on nous apprend que en haut lieu on à annulé l’intervention d’expulsion dans la nuit en ordonnant aux gendarmes partis de Paris de faire demi-tour. Le gouvernement commencerait-il à accepter que le rapport de force change de camp ? A priori oui ! Puisque coup de théâtre, Mr le sous préfet appelle pour négocier ! Il veut que les routes soient ré-ouvertes.
En AG, avec les personnes présentent, proposition est faite de demander à ce que « publiquement la préfecture déclare qu’il n’y aurait pas d’expulsion sur l’ensemble de la zad jusqu’à la fin de tous les recours engagés »
Bien sur la préfecture n’accepteras pas cette proposition, même si à demi mots, elle avoue ne pas vouloir d’affrontements sur la zad jusqu’à la fin des recours engagés. Elle proposeras finalement le gel des procédures d’expulsions et de déconstructions sur les maisons de la Freusière et de St Jean du Tertre et demandant à ce qu’aucunes nouvelles maisons venant à se libérer, ne soit occupées. Pas de chance pour eux, il n’y aura a priori pas de nouvelles maisons venant à se libérer.
Pour nous cet accord, c’est le gouvernement qui recule, qui admet que le rapport de force n’est plus dans leur camp mais dans le notre.
Cet accord c’est la lente agonie d’un projet d’aéroport, c’est le début de la victoire.
Nous souhaitons que ce repis, par le temps qu’il nous laisse, nous permettent de construire ensemble l’après projet
L’aéroport est mort !
Tenons ferme
Les habitant-e-s de St Jean du Tertre.
https://zad.nadir.org/spip.php?article2435