Aujourd’hui, les fascistes défilent librement dans la rue, tranquillement escortés par une milice d’Etat aux ordres.
Répondant à l’appel, du « jour de colère », des militants sexistes, homophobes, racistes, nationalistes ont défilé dans le centre de Nantes. Malgré une communication tous azimuts, avec la collaboration de parti « républicain » comme le Front National-nous pouvons d’ailleurs reconnaître le célèbre militant C. Bouchet-, ils n’étaient pas plus de 150. Pour une manifestation régionale, préparée depuis 2 mois, c’est un fiasco.

Entre deux groupes de néo-nazis, se trouve des militants du Printemps français, de la « Manif pour tous », de l’Action Française, des identitaires… Alors que les bras se tendent et que les chants comme « Pas de métissage » fusent, une vingtaine de militants antifascistes sont arrêtés et contrôlés par la milice nationale. Leur tort ? S’opposer à ce défilé de fascistes et égayer le cortège en colorant les manifestants à l’aide d’œufs de peinture. Après tout, c’est carnaval.

Aujourd’hui, à Nantes, l’Etat protège ceux qui prônent la haine et emprisonne les militants de l’égalité.
Il est temps de réagir, collectivement.

Ni oubli, ni pardon.

L’antifascisme est l’affaire de tou-t-e-s !