Le 14 octobre 2013, un quarteron de ministres en retraite (R. Badinter, J.P. Chevènement, A. Juppé, M. Rocard) nous a écrit pour se plaindre de l’opposition grandissante de « la société française » aux nécrotechnologies – sources d’innovation, de croissance, de compétitivité – et en particulier du sabotage de la propagande scientifico-industrielle par les plus résolus des opposants. (Lire : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=469 )

Ainsi nous n’étions pas tout-à-fait un cri dans le désert. Et ce cri a des conséquences matérielles et pratiques : on s’en souviendra.

Faut-il que la confiance dans le progrès soit avariée pour que le pouvoir et ses conseillers soient contraints à tant de dispositifs lourds, obsédants et dispendieux, afin de nous convaincre envers et contre tout. Faut-il que la défiance spontanée (mais vérifiée par deux cents ans d’expérience) envers ce même progrès soit irréductible, pour qu’il faille tant de moyens en vue de l’annihiler. Voilà au moins un motif d’encouragement pour les esprits critiques.

Pièces et main d’oeuvre

Les animaux politiques de Pièces et main d’œuvre ne sont ni économistes, ni philosophes, ni sociologues : ils savent juste lire et écrire.